Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juillet 2018 5 27 /07 /juillet /2018 18:03

Changements climatiques Populaire

«2018 va battre des records de chaleur partout dans le monde»

TVA Nouvelles

 
 
 
 
«2018 va battre des records de chaleur partout dans le monde» - entrevue avec Gilles Brien
 
 
 
 
 
 
Mute
Current Time 0:40
/
Duration Time 4:42
Loaded: 0%
 
0:00
Progress: 0%
0:40
Progress: 0%
Stream TypeLIVE
Remaining Time -4:01
 
 
Mute
Current Time 0:14
/
Duration Time 0:15
Loaded: 0%
0:00
Progress: 0%
0:14
Progress: 0%
Stream TypeLIVE
Remaining Time -0:00
 
 
 
 
 

La vague de chaleur historique qui frappe actuellement tout l’hémisphère nord, du Québec au Japon en passant par l’Europe, est un rappel brutal des effets des changements climatiques sur le climat.

Un épisode de chaleur aussi répandu sur la planète est «très rare», affirme le météorologue Gilles Brien, qui souligne que des records de chaleur sont battus tous les jours dans le monde.

«Ce qui se passe en Scandinavie, c’est très rare, affirme-t-il. On voit dans des pays comme la Norvège, la Finlande et la Suède, des pays qui sont dans le cercle arctique, des températures qui dépassent les 32 °C ou 34 °C depuis le début du mois de juillet.»

Avec une température moyenne de 24,4 °C depuis le début du mois de juillet, Montréal ne fait pas exception à la tendance mondiale.

«Il faut remonter en 1921, soit 97 ans dans le passé, pour retrouver une telle chaleur, explique le météorologue. En Europe, c’est aussi exceptionnel, parce que dans les régions du nord, on a des températures qui dépassent de 15 °C les valeurs normales.»

«2018 va battre des records de chaleur partout dans le monde», conclut-il.

Changements climatiques

Chaque nouvelle canicule – particulièrement de cette ampleur – ramène à l’avant-plan la question de la lutte aux changements climatiques. Pour M. Brien, il ne fait aucun doute qu’une corrélation existe entre l’épisode actuel et l’émission de gaz à effet de serre.

«Ce que suggèrent les scénarios des changements climatiques, c’est l’accroissement des périodes de chaleur, des canicules. Et c’est exactement ce que l’on connaît depuis deux ans», explique-t-il.

Simplement à Montréal, le mois de juillet a donné lieu à des épisodes de chaleur plus longs et plus intenses que ce qui était la norme.

«On n’a presque pas de références dans le temps. Généralement, une vague de chaleur dure trois jours avec des températures de 30 °C. Cette année, au Québec, on a eu des canicules de huit jours, suivies d’une deuxième et d’une troisième canicule.»

Le météorologue spécifie que les systèmes de haute pression et de dépression ont une amplitude et une intensité beaucoup plus grande qu’avant.

«On peut dire que 25 % de ce qu’on voit actuellement peut être lié à la variabilité du climat, mais 75 % est probablement — et même sûrement – relié aux émissions de gaz à effet de serre. C’est une certitude.»

Un hiver plus doux

Depuis quelques semaines, les météorologues étudient les pronostics du courant côtier saisonnier El Nino. Celui-ci laisse croire qu’après un hiver rude et glacial, les Québécois auront droit cette année à une saison hivernale plus douce, à l’image des prochains mois d’ailleurs.

«Le mois d’août s’annonce au-dessus des moyennes saisonnières, septembre et octobre s’annoncent du même genre. Ça pourrait être annonciateur d’un hiver plus doux», note-t-il

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 19:08

Environnement

Réchauffement climatique : Un iceberg de 100 mètres de haut à la dérive menace la petite île d’Innarsuit au Groenland
<img width="1000" height="500" src="//www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg" class="attachment- size- wp-post-image" alt="" srcset="//i0.wp.com/www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg?w=1000&ssl=1 1000w, //i0.wp.com/www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg?resize=696%2C348&ssl=1 696w" sizes="(max-width: 1000px) 100vw, 1000px" data-attachment-id="388953" data-permalink="https://www.minutenews.fr/environnement/rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-388941.html/attachment/groenland" data-orig-file="https://i0.wp.com/www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg?fit=1000%2C500&ssl=1" data-orig-size="1000,500" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="Réchauffement climatique : Un iceberg de 100 mètres de haut à la dérive menace la petite île d’Innarsuit au Groenland" data-image-description="" data-medium-file="https://i0.wp.com/www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg?fit=696%2C348&ssl=1" data-large-file="https://i0.wp.com/www.minutenews.fr/wp-content/uploads/2018/07/minutenews.fr-rechauffement-climatique-un-iceberg-de-100-metres-de-haut-a-la-derive-menace-la-petite-ile-dinnarsuit-au-groenland-2018-07-13_18-55-02_612692.jpg?fit=1000%2C500&ssl=1" />
 

Un spectaculaire iceberg à la dérive menace les côtes du Groenland. Les autorités redoutent d’être impactée par la glace voire inondée par un tsunami.

 

Un iceberg de 100 mètres de haut à la dérive menace de s’échouer sur la petite île d’Innarsuit dans le nord-ouest du Groenland. Ainsi, vendredi 13 juillet, les habitants, dont les maisons sont situées sur la côte, ont été contraints d’évacuer la zone. Et ce à la demande expresse des autorités.

Nous craignons un vêlage, une séparation, de l’iceberg, provoquant une inondation.

A alerté le chef de sécurité pour la police du Groenland Lina Davidsen, à l’agence danoise Ritzau.

 

Le plus grand iceberg à la dérive jamais vu

Le village est situé dans le nord-ouest du Groenland. Il compte 169 habitants. Toutefois, selon l’agence Ritzau, seuls la population qui vit à proximité de l’iceberg a été évacuée. Susanne K. Eliassen, une conseillère municipale, a indiqué  au quotidien local Sermitsiaq que les habitants d’Innarsuit avaient l’habitude de voir des icebergs massifs. Pourtant, elle s’est inquiétée de constater qu’il s’agissait « du plus grand iceberg jamais vu ».

Il y a des fissures et des trous ce qui nous fait craindre une dislocation.

A-t-elle ajouté. Ce qui serait d’autant plus grave que la centrale électrique du village et les réservoirs de carburant se trouvent à proximité de la côte.

A noter que le vêlage est un phénomène tout à fait naturel pour les glaciers. En effet, un glacier se forme par accumulation de neige sur le continent. Celle-ci se tasse et devient de la glace. Ensuite, celle-ci s’écoule sous son propre poids jusque vers la mer. Pourtant, selon Gaël Durand, chargé de recherches à l’Institut des géosciences de l’environnement au CNRS de l’Université Grenoble Alpes « normalement la quantité de neige qui tombe sur la calotte compense à l’échelle annuelle la perte de masse par vêlage ».

Ce n’est plus le cas aujourd’hui du fait très probablement du changement climatique.

Un phénomène de plus en plus fréquent

La dérive de cet immense bloc de glace s’est produite quelques semaines après la diffusion d’une vidéo par des experts américains. En effet, fin juin, une équipe de chercheurs de l’université de New York a filmé le vêlage du glacier Helheim, au Groenland. Des images impressionnantes qui ont des conséquences sur le niveau des océans. Et, le constat est sans appel: le front du glacier a reculé de plus de 4 kilomètres entre 1998 et 2013, selon les relevés de la Nasa.

 

Actuellement, le niveau des océans augmente d’environ 3 millimètres par an. Dont un millimètre est dû à la dilation thermique. 1 millimètre à la fonte des glaciers de montagnes et 1 millimètre à la fonte des deux calottes.

A annoncé Gaël Durand, ajoutant :

C’est comme si chaque jour un très grand glaçon d’un kilomètre de côté était rogné à ces calottes. Et rajouté à la mer.

Ainsi, l’iceberg qui s’est détaché du glacier de Helheim ne devrait pas provoquer une hausse spectaculaire du niveau de la mer. Néanmoins, il est représentatif du réchauffement climatique qui inquiète les climatologues.

Publié le samedi 14 juillet 2018 à 12:28, modifications samedi 14 juillet 2018 à 11:13
 
Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 18:36
Le Costa Rica va construire des routes avec du plastique recyclé

Temps de lecture : 2 min

Ce procédé existe déjà au Canada ou encore en Inde, mais c'est la première fois qu'un pays d'Amérique latine le teste.

Une route au Costa Rica  | Jean-François Schmitz via Flickr CC License by
Une route au Costa Rica | Jean-François Schmitz via Flickr CC License by

Comment recycler des bouteilles en plastique? Certains construisent déjà des maisons avec. Le Laboratoire national des matériaux et des modèles structurels de l'Université du Costa Rica veut tester une autre solution, rapporte La Nación: réutiliser ces bouteilles pour bâtir des routes.

Pour mettre au point cet «asphalte vert», des chercheurs ont mélangé des matières platiques avec les matériaux qui constituent le bitume traditionnel. Avec 1.000 bouteilles, ils obtiennent ainsi une tonne d'asphalte.

 

Selon eux, cette mixture sera plus résistante aux aléas climatiques, à l'humidité, aux fissures, ou encore au poids des véhicules. Afin de vérifier ce qui a été estimé en laboratoire, cet asphalte recyclé sera très prochainement testé dans la ville de Desamparados, au Costa Rica. 500 mètres de route seront recouverts de cette nouvelle formule, et du bitume traditionnel sera coulé sur une surface identique, afin de comparer les résistances de ces deux portions. Les résultats seront révélés dans deux à quatre mois, assure La Nación.

«Ce projet fournira un matériau de meilleure qualité, en augmentant la durée de vie de l'asphalte», se réjouit le maire de Desamparados, Gilberth Jiménez, dans El Espectador. Il souligne également le «modèle durable» de cette expérimentation, qui permettra non seulement de recycler des bouteilles en plastique, mais également de diminuer l'extraction de matériaux comme la pierre ou le sable, et de réduire aussi les émissions de gaz à effet de serre.

Le Costa Rica n'est pas le premier pays du monde à tester un «asphalte vert»; l'Inde, l'Angleterre ou encore le Canada ont déjà adopté des procédés similaires. Mais le Costa Rica sera le premier pays d'Amérique latine à aller dans cette direction. Ce petit bout de terre, qui rattache les deux Amériques, est déjà connu pour ses prouesses en matière d'écologie: il a été élu à plusieurs reprises pays le plus écolo du monde, et figure en tête du classement de l'Happy Planet Index, qui s'appuie sur différents critères tels que l'empreinte écologique, mais aussi l'espérance de vie, le degré d'inégalité ou encore le bien-être des habitants.

Slate.fr

 
 

Newsletters

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 17:18

     Climat

Nous ne sommes pas les premiers à dérégler le climat de la Terre

Il y a 500 millions d'années, des petits vers ont remué les fonds marins tapissés de matière organique, ce qui a enclenché une diminution d'oxygène dans nos océans et une augmentation du COdans l'atmosphère. La température sur Terre a augmenté et causé la première extinction massive d'espèces.

1 réaction
Vers marins

Certains fonds océaniques sont toujours remués et perturbés par des vers marins.

Filip Meysman
 
 
 
 
 

L'homme est en grande partie responsable du réchauffement climatique actuel et de la 6ème extinction massive d'espèces qui en résulte. Néanmoins, ce n'est pas la première fois dans son histoire que la Terre y est confrontée. Publiée dans Nature, une étude réalisée par l'université de Bruxelles et de Leeds vient de mettre en avant les causes d'un réchauffement climatique apparu lors de l'ère géologique du Cambrien (-541 à -485,4 millions d'années). "Cet ancien réchauffement a un mécanisme similaire à celui d'aujourd'hui. Ils sont tous les deux provoqués par une augmentation de la combustion de la matière organique " témoigne Sebastiaan Van De Velde, auteur principal de l'étude.

Les végétaux, puis les animaux

Les cyanobactéries, premières algues apparues sur Terre, ont contribué à la grande oxygénation de la planète. Elles produisent de l'oxygène qui remplace petit à petit le dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère. Pour un changement radical des différentes formes de vie terrestre.

Grâce à la présence d'oxygène, nombre d'animaux apparaissent sur la planète bleue au début de l'ère du Cambrien (541 millions d'années). C'est l'explosion cambrienne : une époque de grande diversification et d'apparition soudaine de nombreuses espèces animales et végétales, qui se déroule sur plusieurs millions d'années. Les petits vers marins seraient apparus à ce moment là. "Il y a plusieurs discussions, mais nous pensons qu'à la fin de l'explosion cambrienne (520-525 millions d'années), ces petits vers étaient omniprésents sur l'ensemble des fonds marins du globe… bien que des recherches soient nécessaires pour en être sûr" avance prudemment le chercheur.

L'impact dévastateur de minuscules mouvements
Fin publicité dans s
 
 
 
Unmute
 
Current Time 0:00
/
Duration Time 0:00
Loaded: 0%
 
Progress: 0%
Stream TypeLIVE
Remaining Time -0:00
 
Playback Rate
1
    Chapters
    • Chapters
    Subtitles
    • subtitles off
    Captions
    • captions settings
    • captions off
     

    "Avant l'introduction de ces animaux, il n'y avait aucun animal dans le sol marin" explique Sebastiaan Van De Velde. La matière organique s'est déposée au fond des océans et s'est accumulée. Sans qu'aucun mouvement ne vienne perturber leur dépôt.

    “À la suite de l'explosion cambrienne, ces animaux ont remué toutes ces couches organiques.” Ensuite, le processus est le même que les vers de nos jardins. Ils fragmentent et décomposent la matière organique présente dans le sol. Ce mécanisme consomme de l'oxygène... tout en relâchant du CO2. Au Cambrien, les océans et l'atmosphère se sont appauvris en oxygène et enrichis en dioxyde de carbone. À l'échelle planétaire, l'ensemble de ces petits mouvements a augmenté l'effet de serre et provoqué un réchauffement climatique. Des événements d'extinction liés à un épuisement de l'oxygène dans l'océan ont ensuite été récurrents dans l'ère du Cambrien moyen (environ 510 millions d'années). 

     

    "Pour le moment, il y a beaucoup d'incertitude sur ces animaux" expose le scientifique. Effectivement, il n'est pas facile de retrouver des fossiles d'espèces invertébrés. Néanmoins, certains ont laissé des traces de leur passages : d'anciens tunnels dans les sous-sols témoignent de leur présence. “Globalement, ils devaient être comparables aux vers et mollusques que nous avons aujourd'hui. Ils bougeaient seulement de 1 à 3 cm dans le plancher océanique, donc leur taille devait être de l'ordre du millimètre".

     
    Des différences avec le réchauffement climatique actuel

    L'espèce humaine n'est pas la première responsable d'un changement climatique majeur sur notre planète, même si des différences sont notables. “Pour le réchauffement climatique du Cambrien, nos modèles mathématiques suggèrent qu'il y ait eu une augmentation de la concentration en CO2 de 1000 ppm (1000 particules de CO2 pour un million de particules atmosphériques), ce qui correspond à environ 5°C de réchauffement climatique, mais étalés sur des millions d'années” analyse Sebastiaan Van De Velde. “Aujourd'hui, on essaye de limiter le réchauffement en dessous de 2°C, mais sur un temps beaucoup plus court de quelques siècles. Le système terrestre a donc beaucoup moins de temps pour s'adapter.” Le réchauffement climatique du Cambrien a eu des conséquences durant plusieurs millions d'années. Pourtant malgré son impact majeur, il n'était pas aussi intense et rapide que celui que nous vivons actuellement.

    Partager cet article
    Repost0
    25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 22:12
     
    Sciences
    Vénus, la planète brûlante à l'atmosphère mortelle
    VidéoClassé sous :Vénus , Espace , Nasa

     

    Faites connaissance avec notre voisine Vénus. Surnommée l'étoile du berger, la planète fascine depuis toujours par son éclat vif au crépuscule ou à l'aube. Impossible de rester insensible à sa beauté. Vous allez tomber amoureux...

    Abonnez-vous à la lettre d'information Vidéos : nos vidéos qui sortent vraiment du lot.

    !

    Merci pour votre inscription.
    Heureux de vous compter parmi nos lecteurs !

    Impossible d'être insensible à la beauté de Vénus, déesse de l'Amour, quand elle brille au crépuscule ou à l'aube. Nous avons tous déjà croisé son regard étincelant aux premières heures de la nuit... Depuis des temps immémoriaux, Vénus fascine et d'ailleurs, c'est pour elle qu'a été créé le verbe vénérer (du latin Veneris).

    Vénus, étoile du berger, n’est pas une étoile

    Vénus a aussi plusieurs surnoms : l'étoile du soir, Vesper, l'étoile du matin, Lucifer (les Romains pensaient à une époque qu'il y avait deux étoiles différentes), et bien sûr la très célèbre étoile du berger. Mais qu'on ne s'y trompe pas, même si elle luit dans le ciel comme une étoile (mais ne scintille pas), Vénus est en réalité une planète. Elle est même souvent qualifiée de jumelle de la Terre. Toutes deux ont en effet presque la même taille et la même masse. Mais à la différence de notre monde, la deuxième planète du Système solaire est inhabitable. À sa surface, par exemple, vous seriez écrasé par la pression atmosphérique et aussi par la chaleur infernale qui y règne. La faute a un effet de serre qui s'est emballé il y a très longtemps.

    Il n'y a peut-être qu'en altitude que les conditions pourraient être plus clémentes. Des chercheurs n'excluent pas en effet que des formes de vie aient trouvé refuge dans ses nuages entre 40 et 60 kilomètres au-dessus du sol. D'ailleurs, certains ont imaginé qu'on pourrait s'y balader à bord de navettes ou de dirigeables...

    Vénus a-t-elle toujours été inhabitable ? Les astronomes n'ont pas encore de réponses. Peut-être que la planète a bénéficié d'une période plus douce mais un ou plusieurs évènements l'ont fait basculer en enfer. Très visitée depuis les débuts de l'exploration spatiale - il y a même eu des sondes qui se sont posées à sa surface -, notre voisine est actuellement épiée par la sonde japonaise Akatsuki.

    Partager cet article
    Repost0
    18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 23:04

    Publié le 18 juin 2018

     

    ENVIRONNEMENT

    Limiter le réchauffement à 1,5°C ferait gagner 20 000 milliards de dollars à l'économie mondiale

    Il est toujours délicat d’évaluer les conséquences économiques du changement climatique, que ce soit pour mesurer le coût de l’action ou de l’inaction. Des chercheurs américains ont calculé les effets pour l’économie mondiale si on s’alignait sur une trajectoire de 1,5°C d’ici la fin du siècle. Résultat : un gain estimé à 20 000 milliards de dollars.

    En 2017, la tempête Harvey a causé des milliards de dollars de dgéâts.
    @Nasa

    Faut-il choisir entre croissance économique et lutte contre le réchauffement climatique ? Des chercheurs américains viennent de trancher la question. Dans une étude publiée dans la revue Nature, ils ont évalué les impacts de l’application de l’Accord de Paris sur l’économie mondiale.

    Selon eux, 90 % de la population mondiale serait gagnante si le réchauffement se limitait à 1,5°C d’ici la fin du siècle, plutôt qu’à 2°C. Mieux encore, cela générerait 20 000 milliards de dollars de gains économiques cumulés jusqu’en 2100. A contrario, une hausse des températures accroîtrait la fréquences des événements climatiques extrêmes et donc leur coûts. La facture pour 2017 a déjà battu un record, atteignant les 400 milliards de dollars selon le cabinet Carbone 4. Il faut ajouter cela une baisse des rendements agricoles ou encore une dégradation de l’état de santé de la population.

    Des pertes pouvant atteindre 12 % du PIB mondial

    En 2006, le rapport Stern avait marqué un tournant dans la prise de conscience climatique. Pour la première fois, les impacts du changement climatique étaient décrits en termes économiques. Selon l’économiste britannique, le coût de l’inaction s’élèverait ainsi entre 5 et 20 % du PIB mondial, tandis que celui de l’action représenterait "seulement" 1 % du PIB mondial.

    Depuis, le sujet inquiète de plus en plus le secteur de la finance. En 2015, Citigroup, l’une des plus grandes banques au monde, se fend elle aussi d’un rapport. Selon elle, à horizon 2040, le coût de l’action (190,2 milliards de dollars) et celui de l’inaction (192 milliards de dollars) seraient quasiment identiques. Mais dans un scénario à  2,5°C, les pertes seraient de 44 000 milliards de dollars (1,1 % du PIB) et de 72 000 milliards dollars (2,5 % du PIB mondial) dans un scénario à +4,5°C.

    Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) estime lui aussi que ne rien faire pourrait provoquer une baisse du PIB mondial de 1 à 4 % en 2030, de 2 à 6 % en 2050, et de 3 à 12 % en 2100. Un nouveau rapport  est attendu à l’automne sur l’ampleur des efforts à réaliser pour limiter la hausse du réchauffement à 1,5°C.      

    Concepcion Alvarez @conce1

     
    Partager cet article
    Repost0
    16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 00:00
    Un tiers des légumes que vous mangez vont disparaître à cause du réchauffement climatique

    “Le réchauffement climatique peut vouloir dire plus froid, plus sec, plus humide, c’est ce à quoi nous avons à faire face”, expliquait Steven Guilbeault, directeur de Greenpeace Quebec en décembre 2005. Toutes ces modifications entraînent des changements. Une nouvelle étude tend à tenir le réchauffement climatique responsable de la disparition de certains légumes dans les années à venir.

     

    Risque de réduction de plus de 30 % des récoltes

    Si rien n’est fait, les scientifiques prévoient une hausse de 4 °C d’ici 2100. Ce réchauffement climatique vient poser un problème supplémentaire : celui des cultures. Celles-ci deviendraient plus rares à travers le monde.

    Dans l’étude, qui est en fait une méta-analyse, publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), les chercheurs expliquent comment ils sont arrivés à cette conclusion. Ils ont analysé 174 études, des recherches de l’impact de l’environnement sur les récoltes et les contenus nutritifs de légumes depuis 1975.

    Le risque de réduction des récoltes s’élève tout de même à 31,5 %. « Notre analyse suggère que si nous continuons comme si de rien n’était, le dérèglement climatique réduira considérablement la disponibilité globale de ces aliments importants« , a évoqué Alan Dangour, l’un des auteurs de l’étude avant d’ajouter “Il faut agir d’urgence, y compris en soutenant une agriculture qui résiste mieux aux changements climatiques et cela doit être une priorité des gouvernements à travers le monde« . La diversification des cultures de légumes résistants devient une solution éventuelle.

    Une multitude d’aliments touchés par le réchauffement climatique

    Une seconde étude réalisée sur le maïs révèle un autre problème. Le réchauffement climatique pourrait causer simultanément des mauvaises récoltes chez les importateurs. Un cas à prévoir pour le maïs si les températures augmentent réellement de 4 °C. Les légumineuses ne sont pas les seules menacées par le réchauffement climatique.

    La liste des aliments voués à disparaître à cause du réchauffement s’allonge. L’eau devient une ressource à économiser, les denrées comme le cacao, le café, ou encore le saumon sont menacées.

    « Nous avons conclu qu’alors que la planète se réchauffe, il devient de plus en plus probable pour différents pays de faire simultanément face à des pertes de récoltes majeures, ce qui a d’importantes implications pour les prix des aliments et la sécurité alimentaire« , avertit Michelle Tigchelaar, auteure principale de l’étude.

    Partager cet article
    Repost0
    22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 15:25
    L'empreinte écologique du tourisme
    Lundi 21 mai 2018
    Agrandir l'image

    C’est une critique récurrente dans la lutte aux gaz à effet de serre : on ne s’attaquerait pas suffisamment aux voyages en avion, parce que le calcul est difficile à faire. À défaut d’établir un consensus, une nouvelle recherche a plutôt choisi de tenter d’évaluer l’impact du tourisme en général. L’empreinte carbone totale s’avère beaucoup plus élevée que prévu, et en forte croissance.

    L’Australienne Arunima Malik, spécialiste en économie de l’environnement et ses collègues australiens et taïwanais ont choisi la rubrique « tourisme » des 160 pays étudiés. Cela leur a permis d’additionner les gens qui se sont déplacés, depuis l’étranger ou depuis l’intérieur du pays, et ont effectué des dépenses similaires : avions, hôtels, restaurants… Le tout approcherait les 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, incluant les déplacements ainsi que les « émissions indirectes » : nourriture, entretien des chambres d’hôtels, etc. En tout, cela aurait représenté 3,9 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2009, contre 4,5 gigatonnes en 2013. « Nous estimons que si la tendance se maintient, l’empreinte carbone du tourisme sera de 6,5 gigatonnes en 2025 ».

    Sans surprise, les États-Unis sont un gros contributeur, mais en terme d’argent dépensé, ils ne sont plus les premiers : selon les chiffres des Nations Unies, la Chine dépense désormais près du double en tourisme. Par contre, les États-Unis continuent de dominer en termes de CO2, en bonne partie à cause des vols à l’intérieur du pays.

    Partager cet article
    Repost0
    18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 16:21
    Réchauffement climatique : le paradoxe des climatiseurs

    Très énergivores, ces appareils destinés à réduire la température contribueraient malgré eux au réchauffement de la planète.

    Un climatiseur (illustration)
    Un climatiseur (illustration)Crédit : SEL AHMET/SIPA
    studio-rtl
    La rédaction numérique de RTL et AFP

    Plus il fait chaud, plus il y a de climatiseurs... et plus il y a de climatiseurs, plus il fait chaud. Tel est le cercle vicieux de la climatisation, contributeur discret mais croissant au réchauffement de la planète. Des milliards de nouveaux appareils vont être installés dans le monde dans les prochaines décennies, au fur et à mesure que les habitants de pays émergents au climat étouffant obtiennent les moyens de s'acheter ces biens.

    Or ces appareils consomment énormément d'électricité, de l'électricité aujourd'hui générée principalement par des centrales au charbon ou au gaz... et qui émettent donc des gaz à effet de serre, réchauffant le climat. À moins d'un changement radical de trajectoire, les émissions de dioxyde de carbone (CO²) liées à la climatisation devraient presque doubler entre 2016 et 2050, selon un rapport publié mardi 15 mai par l'Agence internationale de l'énergie. 

    En quantité de CO² supplémentaire rejeté dans l'atmosphère, c'est comme si l'on ajoutait une Afrique actuelle au monde, soit près d'un milliard de tonnes de CO² environ par an. 

    À lire aussi
    Des bonbons (Illustration)environnement
    Loi Alimentation : le colorant E171 bientôt supprimé des bonbons et des pâtisseries
      Les climatiseurs rejettent la chaleur à l'extérieur

      Les climatiseurs ont un autre effet réchauffant, bien plus direct et ressenti par chacun : ils réchauffent les villes car chaque appareil rejette dans la rue la chaleur qu'il a pompée pour refroidir l'intérieur d'un logement ou d'un bureau. Une étude de 2014 a simulé la hausse de température, de nuit, à un degré Celsius en centre-ville. 

      Le cercle vicieux est renforcé par la hausse continue du niveau de vie dans le monde. À commencer par la Chine, l'Inde et l'Indonésie, trois pays qui contribueront pour moitié à la hausse mondiale de consommation électrique pour la climatisation. 

      Au Brésil, en Thaïlande ou en Indonésie, quand les revenus d'un ménage augmentent, c'est souvent l'un des premiers achats. L'urbanisation rapide, notamment en Inde, accélère encore le phénomène : les machineries urbaines, pas seulement la climatisation, créent de la chaleur, une chaleur qui est à son tour absorbée par le béton... 

      Il existe aujourd'hui environ 1,6 milliard de climatiseurs installés dans le monde, dont environ la moitié aux États-Unis et en Chine. Environ 135 millions nouveaux appareils sont vendus chaque année, trois fois plus qu'en 1990, selon le rapport de l'AIE. Rien qu'en Chine, le premier marché mondial, 53 millions ont été vendus en 2016. 

      L'énergie solaire comme alternative ?

      En Inde, seuls 4% des ménages sont équipés en climatisation. Tout indique que la demande va exploser dans les prochaines décennies. "Le monde va subir une crise du froid", affirme le directeur de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol. Pour lui, la question des climatiseurs est "l'angle mort" du débat énergétique actuel. 

      Les solutions, détaillées dans le rapport, existent, comme développer l'énergie solaire donc le pic de production, en journée, correspond au pic de consommation des climatiseurs ; ou améliorer l'isolation énergétique des bâtiments. 

      Mais la priorité, selon l'organisation, est de durcir les normes sur la consommation électrique des appareils. Les technologies plus économes existent, mais les consommateurs plébiscitent encore largement les appareils énergivores et moins chers, notamment aux États-Unis.

      Partager cet article
      Repost0
      12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 21:50
      80 solutions scientifiques pour inverser le réchauffement climatique
      >Ma Terre / Environnement|Emmanuelle Vibert| 11 mai 2018, 10h45 | MAJ : 11 mai 2018, 13h05 |0
       Paul Hawken a posé pour nous au jardin du Luxembourg, à Paris, le 21 avril.Jean-Claude Coutausse pour Le Parisien Week-End
       
       
       
       

      LE PARISIEN WEEK-END. Grand défenseur de l’environnement, l’Américain Paul Hawken propose 80 solutions scientifiques et logiques pour diminuer les gaz à effet de serre.

      Anxiogène et insurmontable, le réchauffement climatique ? Le dernier livre de Paul Hawken, 72 ans, constitue un vigoureux antidote à la résignation – son titre, Drawdown, désigne le point de bascule à partir duquel la concentration de gaz à effet de serre commence à diminuer.

      L’auteur, écologiste respecté aux Etats-Unis, y propose un plan en 80 solutions validées par 70 chercheurs, pour inverser le cours de nos émissions. Rencontre avec un « optimiste réaliste ».

      Ce livre est avant tout une grande aventure scientifique...

      PAUL HAWKEN. En 2014, nous avons lancé une invitation tout autour du monde. Les candidatures de chercheurs ont afflué, 70 ont été retenues. Le travail a commencé. Tous les projets mentionnés dans le livre sont déjà en train d’être développés. Pour les sélectionner, nous nous sommes appuyés sur des revues scientifiques de référence et sur des institutions économiques reconnues. Nous les avons projetés sur trente ans afin de créer ce plan.

      Ce plan, qu’apporte-t-il de neuf ?

      D’habitude, pour limiter le réchauffement, les experts parlent uniquement d’énergie. C’est une problématique cruciale, mais nous avons mis à jour d’autres réponses que personne ne soupçonnait. La première solution de notre top 10 porte ainsi sur le recyclage des fluides réfrigérants nécessaires à la fabrication du froid dans les réfrigérateurs ou les climatiseurs, afin qu’ils ne s’échappent pas dans l’atmosphère.

       

      AdChoices
      PUBLICITÉ

       

      La numéro 3 concerne la réduction du gaspillage alimentaire. La quatrième privilégie une alimentation riche en végétaux, plutôt qu’en produits carnés.

      Nous proposons par ailleurs une solution concernant l’éducation des filles. Les femmes ayant suivi de longues études gèrent mieux leur contraception. Elles ont moins d’enfants (et ils sont en meilleure santé), ce qui, mécaniquement, réduit les émissions de CO2.

      Il y a aussi le développement du sylvopastoralisme : l’intégration d’arbres dans les élevages de bétail. Nos propositions sont étonnantes.

      Et la majorité de ces propositions, bonnes pour le climat, ont aussi un impact positif sur le plan social ?

      Elles sont bénéfiques pour les familles, l’emploi, la santé, la biodiversité... Prenons l’exemple des femmes à la tête de petites exploitations : si elles avaient le même accès que les hommes aux crédits, à l’éducation ou aux technologies, leur rendement augmenterait de 26 %. Cela réduirait les émissions, et améliorerait la vie de ces femmes et de leur famille.

      Avons-nous les moyens financiers de mettre tout cela en oeuvre ?

      Il y a dix ans, le coût de ces solutions était plus élevé que les dépenses générées par les problèmes. Mais cela s’est inversé. L’électricité produite avec de l’éolien terrestre est désormais moins chère que celle issue du charbon ou du nucléaire.

      Idem pour l’agriculture « régénératrice » (qui s’appuie sur la culture sans labour, la diversification et la rotation des cultures, peu ou pas de pesticides, NDLR)... Longtemps, l’agriculture industrielle a produit plus de nourriture avec moins d’argent. Mais les fermiers auxquels nous avons parlé aux Etats-Unis se sont convertis à ce mode plus durable de culture car ils étaient fauchés.

      A qui s’adresse ce plan : politiques, citoyens, entreprises... ?

      A tous ! Le changement ne doit pas s’imposer du haut vers le bas, mais s’appuyer sur l’intelligence collective de l’humanité. Le livre, publié il y a un an en Amérique, est traduit dans neuf langues. Partout, des universités, des entreprises, des associations s’en emparent pour en faire un outil de travail.

       

      Drawdown - Comment inverser le cours du réchauffement planétaire, de Paul Hawken, Actes Sud, 576 p., 32 €, à paraître le 16 mai.
      Emmanuelle Vibert
      Ma Terre / EnvironnementClimatréchauffement climatiqueDrawdownPaul Hawkenécologie
      Partager cet article
      Repost0

      Présentation

      • : Le blog de Denis Laforme.
      • : Vise à mieux faire comprendre les changements climatiques, leurs causes et les amorces de solutions possibles. En ce sens, on étudie le réchauffement climatique, le climat, l'effet de serre, les cycles glaciaires-interglaciaires, les économies renouvelables, les économies d'énergie et d'autres sujets connexes.
      • Contact

      Recherche

      Liens