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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 18:15
Fermeture de la Baie d'Hudson

Il est déjà prédit que, suite au réchauffement climatique, le débit du Fleuve Saint-Laurent sera considérablement diminué.  En plus d'occasionner des problèmes dans le secteur du transport fluvial, il faut s'attendre à une diminution de la qualité de l'eau provenant des Grands Lacs.  Or, la plus grande partie de la population du Québec s'alimente en eau potable dans le Fleuve Saint-Laurent, ce qui rendra la situation problématique.

De plus, il y a fort à parier que, suite au réchauffement climatique, certaines régions des États-Unis seront tentées de puiser davantage dans les réserves d'eau des Grands Lacs.  La baisse du niveau des eaux dans le réseau hydrographique du Mississippi pourrait les inciter à dériver un plus grand volume d'eau du Lac Michigan.  L'élévation prochaine du niveau des océans pourrait inciter l'état de New-York à dériver les eaux du Lac Ontario.  Tout  cela ne constituerait évidemment pas une bonne nouvelle pour le Québec.

Quoi qu'il en soit, on sait que l'eau potable sera bientôt une denrée rare sur la planète.  Il faudra une fois de plus, faire appel au génie canadien et agir rapidement pendant que nous en avons encore le temps.  Cependant, il ne faudrait pas trop tarder.

Il s'agirait de créer le plus grand réservoir d'eau douce de la planète.  Après quelques années , sans apport d'eau maritime salée, l'eau du réservoir d'Hudson deviendrait potable et pourrait combler les besoins d'une grande partie de la population mondiale.  L'or noir cédera sa place à l'or bleu.  Après l'étude de faisabilité, il sera établi si il est plus rentable de bloquer la sortie des eaux de la Baie d'Hudson par un barrage entre le nord-est de la Baie d'Ungava et la Terre de Baffin, plus un plus petit barrage au nord de la Péninsule de Melville; ou plus  bas entre Ivujik et l'Île Southampton en passant par l'Île Nottingham, plus un petit barrage au nord de l'Île Southampton (un doute subsiste au sujet de la composition des fonds marins dans cette deuxième option).

Le projet semble ambitieux, voire irréalisable, mais aux grands maux les grands remèdes.  Ces barrages permettraient d'exploiter les marées et pourraient également constituer la base d'autant d'éoliennes qu'il est possible d'y installer.  Dans le cas où on choisirait de fermer la Baie d'Hudsan au nord-est de la Baie d'Ungava, on pourrait en même temps procéder à l'exploitation hydroélectrique de la Rivière George et de la Rivière à la Baleine.

Toute cette énergie électrique serait acheminée vers le sud, via une ligne de transport à haute tension qui serait d'autant plus justifiée.  On pourrait apporter une autre innovation.  Sur cette ligne, on pourrait remplacer les pylônes par autant d'éoliennes qui, elles-mêmes, supporteraient les câbles tout en produisant de l'énergie.  C'est audacieux, mais Québec sait faire.

Les États-Unis seraient preneurs pour cette énergie.  Ils sont contestés pour ne pas avoir endossé le Protocole de Kyoto, la pression est croissante. Ils ne pourront pas refuser cette énergie renouvelable en remplacement de l'énergie qu'ils produisent à partir des combustibles fossiles (surtout le charbon).

Les bénifices de la fermeture de la Baie d'Hudson ne résident pas seulement au niveau de la production d'électricité ou au niveau de la création d'un immense réservoir d'eau éventuellement douce.  Le fait de bloquer la sortie de la Baie d'Hudson permettrait de contrôler l'apport en eau douce vers l'Atlantique-Nord et ainsi d'empêcher, en partie, le ralentissement du Gulf Stream.


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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 17:13
De grands projets, que vous auriez peut-être raison de qualifier d'utopiques, auraient avantage à être réalisés dans le but de :

--- créer un immense réservoir d'eau potable,

--- ou d'élever sensiblement la température moyenne annuelle de certaines régions,

--- ou de diminuer à certains endroits stratégiques l'apport d'eau douce ou d'eau très salées (selon le cas) qui provoque des modifications dans les courants océaniques.

Barrage entre le Québec et Terre-Neuve-Labrador

La construction d'un barrage entre ces deux provinces, à la hauteur de Blanc Sablon, ou un peu plus au nord, aurait pour effet d'empêcher l'arrivée des eaux froides dans le Golfe Saint-Laurent.  Cette réalisation permettrait d'élever la température moyenne annuelle de 1 0C ou de quelques degrés Celsius dans les régions arrosées par ces eaux provenant de l'Atlantique-Nord, ce qui permettrait des économies d'énergie considérables pour l'est du Québec, l'ouest de Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Edouard, le nord du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

Cette élévation de température pourrait présenter d'autres avantages appréciables.  On sait que le réchauffement climatique entrainera non seulement une augmentation des précipitations en été (5 % à 10 %), mais également une augmentation des précipitations en hiver (10 % à 20 %).  Or, il est à prévoir qu'en hiver, il y aura une augmentation des précipitations sous forme de verglas comme en 1998.  Alors, une augmentation supplémentaire de quelques degrés Celsius en hiver pourrait permettre d'éviter, à tout le moins en partie,ces épisodes catastrophiques de verglas.  Sans compter qu'une élévation du niveau des réservoirs d'Hydro-Québec constitue un bénéfice appréciable. 

Ce barrage exploiterait l'énergie marémotrice, ce qui générerait une quantité importante d'énergie électrique.  De plus, il pourrait être surmonté d'une multitude d'éoliennes qui contribueraient à assurer la rentabilité du projet.  Ce barrage pourrait également jouer le rôle de pont et ainsi permettre le passage des véhicules, entre les deux provinces concernées.  Les éoliennes surmontant le barrage pourraient supporter une ligne de transport d'électricité à haute tension, ce qui permettrait d'acheminer l'énergie électrique vers Terre-Neuve
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 15:27
Le terme "biomasse" est utilisé pour désigner toute la matière vivante.  Maitenant, la biomasse désigne plus spécifiquement l'ensemble des végétaux desquels on peut générer de l'énergie.  Ainsi, la nature nous fournit une autre source inépuisable d'énergie renouvelable.


Le bois est une importante source d'énergie renouvelable.  Rappelons que la combustion du bois n'amène pas de rejet de CO2 supérieur à ce que l'arbre a retiré de l'atmosphère lors de sa croissance.  De plus, les poêles à combustion lente obtiennent maintenant des rendements énergétiques de l'ordre de 90 %.  L'utilisation de 4 mètres cubes de bois de chauffage permet d'éviter l'émission de 2,5 tonnes de CO2 (si l'arbre coupé est remplacé).


À partir de la biomasse, on peut fabriquer de l'éthanol et le mélanger à l'essence.  En plus, de réduire d'au moins 10 % les besoins en essence, il remplace efficacement et avantageusement d'autres constituants cancérigènes de l'essence.  En effet, étant donné que l'éthanol a un indice supérier d'octane, il peut remplacer des produits nocifs qu'on retrouve dans l'essence (benzène, toluène, xylène, butadiène).  Mélangé à 10 % avec l'essence, il peut être utilisé dans tous les moteurs d'automobiles sans qu'aucune modification ne soit nécessaire.  Cela amène une réduction de 25 % à 30 % des émissions de monoxyde de carbone (CO) et une réduction de 10 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2).  Il est produit à partir du blé, du maïs, de la betterave et de la canne à sucre.  On travaille également à la mise au point de nouveaux procédés qui produisent de l'éthanol à partir des résidus de bois et des résidus agricoles.


L'éthanol est également utilisé pour fabriquer un ester, ethyl-tertio-butyl-éther ou ETBE.  Il est obtenu par la réaction entre l'éthanol et l'isobutène.  Il est produit en France (75 000  tonnes par année).  Il est utilisé comme additif (5 %) à l'essence en remplacement du plomb.


Une autre catégorie de biocarburants à laquelle on prévoit un avenir florissant est constituée des biodiesels.  Les oléagineux constituent la matière première des biodiesels.  Ils proviennent des graines de colza, de tournesol, de soja, de canola, etc..  On peut utiliser directement les huiles qu'on obtient, simplement en transformant les graines oléagineuses par un procédé sous pression puis par filtration.  Elles sont généralement utilisées dans un mélange avec le fuel.


On peut également faire réagir l'huile de colza avec du méthanol.  On obtient ainsi du diester et de la glycérine.

          Huile  +  méthanol  -->  diester  +  glycérine
           100g +       10g        -->    100g   +    10g


Ce diester est nommé biodiesel.  On le mélange au fuel à 5 % pour les automobiles et à 30 % pour le transport en commun.  Sa fabrication est réalisée à l'échelle industrielle en France dans des usines qui en produisent plus de 200 000 tonnes par année.


Globalement, l'exploitaion de la biomasse, de façon à en extraire un maximum d'énergie, doit inclure :

---Le bois

---Les cultures agricoles

---La tourbe

---Le recyclage des déchets agricoles et ménagers

---Les biogaz :

          *fermentation des décharges

          *ordures ménagères (méthanisation)

          *déchets et résidus :  - agriculture
                                                  - syviculture
                                                  - industrie
                                                  - traitement des eaux.


LES HUILES VÉGÉTALES RECYCLÉES

On doit souligner une belle initiative en matière d'exploitation d'énergie renouvelable.  Il s'agit de la production de biodiesel dans une usine située à Pontejos (région cantabrique) en Espagne.  La beauté du projet c'est qu'en plus d'exploiter la biomasse dans son procédé industriel, l'entreprise utilise également jusqu'à 20 % d'huile de friture. 


Le biodiesel obtenu est un combustible reouvelable.  Il est moins polluant que le diesel et en plus il est biodégradable à 98 % en 21 jours.  Il est obtenu à partir :

                           ---d'huiles végétales, 60 %;

                           ---d'huiles végétales recyclées, 20 %;

                          ---de méthanol, 20 %.


On peut également incorporer quelques autres substances recyclables au mélange.  Il sera utilisé avec le diesel ou en remplacement de celui-ci.  Ce combustible sera commercialisé au même prix que le diesel conventionnel et pourra être utilisé sans que le moteur ne soit aucunement modifié.


L'installation qui devait être opérationnelle à partir de l'été 2005 serait la plus grande dans le genre en Europe et aurait une capacité de production de 150 000 tonnes métriques par année.
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 21:35
L'énergie solaire que reçoit la Terre à chaque jour est tellement importante que, si on pouvait la capter dans sa totalité, elle serait suffisante pour subvenir aux besoins énergétiques de l'humanité entière pendant  plus de 25 ans.  Cette énergie n'est pas facile à piéger, mais il y a quand même un certain nombre de moyens de le faire.  La première technique est le solaire thermique.  Elle consiste à transformer les radiations solaires en énergie thermique par le chauffage d'un liquide ou d'un gaz.  Cette énergie servira par la suite au chauffage de l'eau ou des locaux.  L'autre technique est le solaire photovoltaïque.  Il utilise la capacité des semi-conducteurs à transformer la lumière en électricité.  Le rendement de cette technique est cepedant trois fois moins important que celui du thermique.  Il permet quand même des applications beaucoup plus larges (petits appareils, systèmes de télécommunication, habitations en régions éloignées, surveillance et contrôle à distance, phares et balises de navigaiton, calculatrices de poche,...).


Au Canada, la Garde côtière utilise l'énergie photovoltaïque pour le fonctionnement de 7 000 bouées qui servent à la navigation.  Globalement., au pays, une centaine de systèmes photovoltaïqes, représentant une puissance de 315 kW, sont reliés au réseau électrique.  En 2001, la puissance installée des systèmes électriques solaires était de 8,1 MW pour une production annuelle d'énergie électrique de 7,25 GWh.


Un moyen fréquemment utilisé pour tranformer l'énergie solaire en énergie thermique est l'utilisation d'un chauffe-eau solaire.  Il s'agit d'n dispositif qui permet d'obtenir de l'eau chaude à partir de l'énergie solaire.  Ce sont, en fait, des capteurs solaires.  Il en existe trois types différents.  Les capteurs solaires ne sont pas des systèmes photovoltaïques.


Le capteur simplifié :

Le capteur simplifié est un simple tube noir (matière synthétique) posé par terre ou sur un toit.  Le liquide contenu dans le tube se réchauffe (environ 10 0C de plus que la température ambiante) pour un coût relativement faible, ce qui le rend adapté au chauffage de l'eau des piscines.  Dépendant de l'ensoleillement, donc du climat de l'endroit où ils sont utilisés, les capteurs (tubes noirs) doivent couvrir l'équivalent de 20 % à 60 % de la surface de la piscine.  Le fait de disposer d'un toit caché ou d'un grand terrain permet donc d'améliorer l'esthétisme de l'endroit où le système est installé.  Le tout permet de prolonger le temps d'utilisation de la piscine.

Le capteur plan :

Un autre type de capteurs solaires est le capteur plan.  Il est le mieux adapté à la production d'eau chaude sanitaire.  Il s'agit d'un coffre isolé recouvert, à l'intérieur, d'une feuille métallique noire qui absorbe l'énergie solaire.  Des tuyaux, dans lesquels cirucule de l'eau, sont en contact avec cette surface noire.  Ils véhiculent la chaleur reçue du soleil.  Ce système permet une élévation de la température de l'eau d'environ 70 0C.

Le capteur sous vide :

Le dernier est le capteur sous vide qui permet une élévation de plus de 100 0C par rapport à la température ambiante.  Il est constitué d'un ensemble de tubes de verre sous vide contenant un absorbeur, préalablement traité, qui capte l'énergie solaire.


Il faut mentionner un autre type de transformation d'énergie solaire en énergie électrique, parce qu'il est particulièrement intéressant et prometteur.  Il s'agit de la Tour solaire.  Le projet est à l'étude en Australie.  Il est prévu pour 2010, et sa hauteur serait de 1 000 mètres.  En terme de production d'énergie renouvelable, il s'agit d'un des projets les plus ambitieux de la planète.  Tout en étant infiniment plus sûr qu'un réacteur nucléaire, il fournit néanmoins la même quantité d'énergie (petit réacteur).


Cette Tour solaire serait comme une cheminée (creuse en son centre) et sa hauteur serait presque deux fois celle de la tour du CN (553 mètres).  À sa base, une immense serre de 7 km de diamètre réchaufferait (par effet de serre) l'air jusqu'à   70 0C.  L'air chaud, étant plus léger que l'air froid, monterait dans la tour à la vitesse de plus de 50 km/h et ferait tourner 32 turbines.


La tour aurait une puissance de 200 mégawatts, ce qui est suffisant pour fournir en électricité près de 200 000 logements.  Elle serait opérationnelle 24 heures su 24, puisque le sol emmagasine de la chaleur le jour pour la remettre la nuit.  Ce serait un projet peu coûteux, la technoogie est simple et la source d'énergie est éternellement revouvelable.  On pourrait réduire les coüts en louant l'immense serre de la base à des agriculteurs et également en invitant des touristes à visiter la tour.  Le coût des installations est estimé à environ 500 000 000$.


Il y a donc un intérêt croissant en ce qui concerne l'exploitation de l'énergie solaire pour remplacer les combustibles fossiles, notamment dans les secteurs suivants :

--- production d'eau chaude
---alimentation de réseaux de chaleur
---chauffage des locaux et des piscines
---production d'électricité à partir des cellules photovoltaïques.


Par rapport aux énergies classiques (selon :Ressources naturelles Canada) l'énergie solaire possède les avantages suivants :

---Après avoir recouvré les coûts initiaux, l'énergie émanant du Soleil est pratiquement gratuite.
---Selon la façon dont l'énergie est utilisée, les périodes de récupration peuvent être très courtes lorsqu'on
    les compare au coût des sources d'énergie généralement utilisées.
---Les systèmes héliotechniques et les autres systèmes d'énergie renouvelable peuvent être autonomes.  Il  
    n'est pas nécessaire de les relier à un réseau électrique ou de gaz naturel.
---Le soleil fournit une alimentation quasi illimitée en énergie solaire.
---Quand l'utilisation de l'énergie solaire supplantera l'énergie classique, cela permettra de diminuer de façon
    significative les émissions de gaz à effet de serre là où il y a peu d'hydroélectricité.
---L'utilisation de l'énergie solaire représente un marché peu exploité.


 
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 19:54

Les ressources mondiales, accessibles en ce domaine, sont de l'ordre de plus de 50 000 TWh par an.  C'est quatre fois la consommation totale d'électricité au niveau mondial.  Au Canada, l'énergie éolienne offrirait un potentiel frôlant les 500 TWh par année, ce qui représente trois fois l'énergie hydroélectrique produite annuellement au Québec.


En plus de fournir de l'énergie électrique, l'énergie éolienne peut aussi fournir de l'énergie mécanique qui sert à faire fonctionner des pompes à eau, par exemple.  De petites éoliennes sont également utilisées pour alimenter en électricité certaines résidences situées en régions éloignées.


En Europe, l'énergie éolienne est principalement exploitée par l'Allemagne, l'Espagne et le Danemark qui possèdent respectivement des puissances installées de plus de 15,0 GW, 7,0 GW et 4,0 GW.  Dans ce domaine, le Royaume-Uni et la France sont en développement avec des puissances installées respectives de plus de 650 MW et 250 MW.


Une éolienne de 1 MW de puissance peut subvenir aux besoins en énergie électrique d'environ 100 personnes dans ces régions.


Un bel exemple de réussite dans ce domaine est le parc éolien de Al Koudia Al Baïda au Maroc.  Il est situé à 30 kilomètres à l'est de Tanger et s'étend sur une distance de 8 kilomètres.  Il exploite un vent est-ouest (le chergui) qui souffle de la Méditerranée vers l'Atlantique  à une vitesse variant entre 33 km/h et 36 km/h durant la moitié de l'année (à pleine capacité pendant plus de 4 000 heures par année).  Le potentiel éolien est exceptionnel à cet endroit.  Ce parc éolien est constitué de 84 éoliennes, ayant chacune une puissance de 60 kW , pour une production annuelle de 200 GWh, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins de 400 000 habitants.  Ces installations permettent, chaque année, d'éviter un rejet de 140 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère.

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 23:00

Le Soleil réchauffe la surface de la planète.  L'énergie est , en partie, emmagasinée dans le sol.  À une profondeur de deux mètres, la température est à peu près constante.  Elle varie cependant selon la latitude.  Pour chaque parallèle elle varie d'environ 0,5 0C.  Ainsi, à Montréal, qui se situe à 450 de latitude nord, la température à deux  sous la surface du sol est d'environ 90C, alors qu'à la hauteur de Sept-Iles (500 de latitude nord) elle est d'un peu plus de 60C.  Pour la région de Montréal, 90C est plus chaud en hiver et plus froid en été que la température extérieure.

La géothermie exploite ces différences de température, à l'aide de thermopompes (pompes à chaleur), comme source de chaleur en hiver ou source de fraîcheur en été.  Plus la température du sol est élevée, plus l'économie d'énergie est importante.  La thermopompe fait circuler un liquide dans des conduits sous-terrains.  Elle augmente ensuite la température de ce liquide par échange de chaleur entre la terre ou l'eau qui s'y trouve et le liquide caloporteur.  Elle réchauffe ce liquide et en transfère la chaleur au bâtiment où à un chauffe-eau (ou aux deux à la fois).  Au cours de l'été on inverse le processus et le système joue ainsi le rôle de climatiseur.

On peut extraire la chaleur du sol, ou de l'eau, ou encore de l'air.   Dans tous les cas la température du milieu d'où on extrait la chaleur est importante.  À la température de -120C, la termopompe investit 1 kWh d'électricité pour recueillir 1 kWh de chaleur, ce qui fait que le coefficient de performance (COP) est nul.  C'est pourquoi les thermopompes air-air (celles qui retirent la challeur de l'air, à l'extérieur) ne sont pas très rentables sur une base annuelle puisque, pour 50 % des besoins en chauffage, la thermopompe n'est plus efficace, la température extérieure étant trop basse.  Il faut donc utiliser un système de chauffage d'appoint.  À ces conditions, l'économie annuelle en chauffage et en eau chaude est ramenée à 25 %, ce qui ne représente que peu ou pas d'économie étant donné l'investissement initial.

Il y a fort à parier que l'avenir appartiendra à la thermopompe eau-air, c'est-à-dire, à celle qui retire la chaleur de l'eau pour chauffer l'air de nos habitations et de tous les types de bâtiments.  L'eau de nos lacs, nos rivières ou du fleuve, même en janvier, n'est jamais plus basse que 4 %C (en profondeur), ce quii permet un COP de 3 (1 kWh d'électricité génère 3 kWh de chaleur pour une économie de 66 %).  Quand l'eau est plus chaude le COP monte  à 4 puis à 5, ce qui permet des économies de 75 % et de 80 % respectivement.  

Les thermopompes eau-air, particulièrement, sont définitivement vouées à un avenir prometteur.  On aurait intérêt à les utiliser, sur une grande échelle, surtout aux endroits où elles pourraient remplacer la production d'énergie à partir des combustibles fossiles.

Le procédé le plus rentable est définitivement celui qui consiste à extraire la chaleur de l'eau (lacs, rivières, fleuve , océan).  Le rendement est très élevé.  Les économies d'énergie sont de l'ordre de 65 % à 80 % en moyenne.  De plus, les coûts des installations sont relativement bas par rapport aux coûts des installations géothermiques conventionnelles.  Les thermopompes sont maintenant en mesure de produire non seulement de l'énergie thermique, mais également de l'énergie électrique.

Les installations géothermiques des États-Unis (Hawaï, Californie, Utah, Nevada) produisent pour environ un milliard de dollars d'électricité par année.  Cela représente une économie de 60 millions de barils de pétrole.  On prévoit qu'en l'an 2020, ces régions seront alimentés à la hauteur de 10 % de leur consommation totale en énergie thermique et électrique par la géothermie. 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 21:22

Au Canada ce type de production d'énergie représente plus de 60% de toute l'énergie électrique produite (et cette portion est encore plus importante au Québec).  Nous sommes donc le leader mondial de la production d'hydroélectricité.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Comparaison internationale de production d'hydroélectricité.
Source : Ressources naturelles Canada, 1995.
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              Pays                                                  Production(GWh)                                         Capacité(MW)

        Canada                                                      353 000                                                           67 100

        États-Unis                                                  300 000                                                           76 000

        Brésil                                                           300 000                                                           64 000

        Chine                                                           258 000                                                          82 700

         Russie                                                       174 000                                                           44 700

         Norvège                                                      121 000                                                           27 600
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         Total mondial                                           2 740 000                                                       729 000
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Les grandes centrales hydroélectriques sont exploitées par des services publics d'électricité qui appartiennent aux provinces.  Un des plus grands sites hydroélectriques du monde est situé au Québec.  Il s'agit du Complexe La Grande dont la capacité dépasse 15 000 MW.  Les autres sites canadiens les plus importants sont :

---- La centrale de Churchill Falls au Labrador ;
---- Le Complexe Manicouagan-Outardes ;
---- La Centrale Sir Adam Beck, située sur la rivière Niagara en Ontario ;
---- L'aménagement du Fleuve Nelson au Manitoba ;
---- La Centrale Gordon Shrum dans le nord de la Colombie-Britanique ;
---- Le Complexe de la Columbia River , située dans la partie sud de la Colombie-Britanique.


L'hydroélectricité ne constitue que 3% de la production mondiale d'énergie.  Nous avons la chance de posséder cette importante ressource naturelle d'énergie renouvelable et abondante.  Il serait sage de développer au maximum ce secteur d'activité afin de diminuer encore davantage notre dépendance envers les énergies produites à partir des combustibles fossiles.  Plus nous exploiterons ce secteur de production d'énergie renouvelable, plus nous serons en mesure d'exporter cette énergie hydroélectrique, ce qui fournirait à nos voisins du sud la possibilité de diminuer leur dépendance envers les combustibles fossiles (particulièrement le charbon).

Nous produisons presque toute notre hydroélectricité avec des turbines à partir d'immenses réservoirs dont les eaux douces qu'ils contiennent sont retenues par des barrages souvent colossaux qui ont un certain impact sur l'environnement.  On devrait également privilégier localement l'utilisation directe de la force des rivières, ce qui serait moins dommageable d'un point de vue environnemental.  Ces petites installations de production d'électricité (souvent de quelques dizaines de mégawatts de capacité)représentent un potentiel non-négligeable.

On peut également produire de l'hydroélectricité à partir des vagues, de la marée ou encore à partir des courants marins qui sont dus à des différences de température ou de salinité de l'eau.  Les vagues sont imprévisibles donc plus difficilement exploitables.  Les marées, par contre, à cause du flux et du reflux prévisibles, sont plus facilement exploitables.

On estime à 2,5 terawatts la puissance des marées.  Évidemment tout comme pour l'énergie solaire, il n'y a qu'une petite partie de ce potentiel qui sera susceptible d'être exploité.

Un bel exemple de production d'électricité à partir de l'énergie marémotrice est l'usine de la Rance (Ille-Et-Villaine) en France qui produit 90% de l'électricité mondiale en ce domaine.  Il s'agit d'un immense barrage de 750 mètres de longueur qui est en mesure de retenir 180 millions de mètres cubes d'eau.  Sa construction a débuté en 1960 et il a été mis en en service en 1967.  C'est une technique de production d'électricité viable et économique.  Il a cependant un certain impact sur l'environnement :site et courants marins modifiés.

La recherche dans la production d'électricité, à partir de la mer, se poursuit, le chef de file en est le Royaume-Uni.  Cependant, les projets, en ce sens, sont moins ambitieux et plus réalistes.

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 17:18
" Les  sources d'énergie renouvelable sont celles qui permettent de produire de l'électricité ou de l'énergie thermique sans pour autant épuiser les ressources.  L'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique de même que celle tirée de la biomasse et des déchets constituent des formes d'énergie renouvelable ".
( Source : Rapport au Parlement en vertu de la Loi sur l'efficacité énergétique, 2001-2002).

On peut presque qualifier ces énergies d'inépuisables puisqu'elles sont naturellement abondantes.  Nous allons cependant, pour des raisons évidentes, exclure l'énergie nucléaire.  Bien sûr ce mode de production d'électricité n'émet pas de gaz à effet de serre (ou si peu).  Cependant les risques associés au nucléaire sont trop élevés.  Avant de songer au nucléaire on devrait d'abord privilégier toutes les formes d'énergies renouvelables.

Les réductions des coûts de ces énergies renouvelables sont directement proportionnelles à leur utilisation.  Ainsi, depuis quelques décennies, les coûts de production de l'énergie éolienne ont diminué de plus de 35 %, ceux de l'éthanol à partir de la biomasse d'environ 80 %, ceux de l'énergie thermique solaire de près de 30 %.  À chaque fois qu'on double la production de ces énergies, les coûts de production baissent de 20 %, comme c'est habituellement le cas lorsqu'on implante de nouvelles technologies.

Peu importe le type d'énergie privilégié, il est toujours rentable de l'exploiter en cogénération.  Il s'agit d'une technique de production d'électricité et de chaleur sous forme de vapeur d'eau ou d'eau chaude.  Elle permet d'améliorer de façon notable le rendement énergétique de l'ensemble.  Ce n'est pas une énergie renouvelable en soi, mais elle peut être adaptée aux diverses sources d'énergie existantes.

Retenons les cinq principaux types d'énergie renouvelable :

---- l'énergie hydroélectrique,
---- l'énergie géothermique,
---- l'énergie éolienne,
---- l'énergie solaire,
---- l'énergie provenant de la biomasse.

Ce sont les énergies qui entraînent le moins d'émission de CO2 par kWh de production d'électricité.
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 00:01

En complément...


Parmi les six paramètres dont dépend principalement l'équilibre thermique de la Terre, il faut reconnaître qu'il y en a au moins deux sur lesquels on ne peut pas agir.  Les cycles solaires et les cycles astronomiques de Milankovitch sont ceux qu'on ne peut pas changer.  Par contre, il est possible de poser des gestes et d'adopter des comportements qui seront susceptibles d'atténuer les impacts reliés aux courants atmosphériques et océaniques, à l'albédo et à la concentration des G.E.S. dans l'atmosphère terrestre.

Mais avant d'examiner de quelle manière on peut influencer les paramètres qu'il est possible de modifier, examinons quelques autres mécanismes correcteurs qui, sur le long terme, sont en mesure de rétablir le bilan radiatif de la Terre.  Ces mécanismes procèdent de façon à retirer une grande partie du CO2 de l'atmosphère.  Ils se déroulent très lentement entre deux périodes interglaciaires.  Ils réussissent à rétablir l'équilibre thermique de la planète.  Ce sont des mécanismes de piégeages du CO2, l'un au niveau des continents et l'autre au niveau des océans.  Ils réussissent dans un premier temps à arrêter l'augmentation de la température puis à l'abaisser jusqu'à la fin d'une période glaciaire pendant que s'effectue l'épuration de l'atmosphère.  C'est une action qui est lente et qui corrige la situation à long terme.

Le processus qui se produit sur les continents est le suivant.  Suite à une augmentation de température le sol est altéré.  Des silicates de magnésium, de calcium et de fer sont disponibles pour piéger le CO2.

CO2  +  CaSiO3   ------->     CaCO3   +   SiO2

SiO2  c'est la silice (sable), ce sont des cristaux imparfaits de Quartz.  Il y en a en abondance sur la planète.  Ce mécanisme s'est donc déroulé à grande échelle et à plusieurs époques.

La dissolution des silicates SiO3 2- permet de capter d'importantes quantités de CO2  selon la réaction chimique précédemment mentionnée.  Par la suite CaCO3, peu soluble dans l'eau, se transforme en dihydrogénocarbonate de calcium soluble.

CO2  +  CaCO3  +  H2O  --------->2 HCO31-  +  Ca2+

Via le cours d'eau, les ions hydrogénocarbonates sont transportés vers les océans.  Des précipités de CaCO3 sont alors formés.  Il en est de même pour les carbonates de magnésium et de fer.

Ce sont des réactions lentes qui corrigent la situation à long terme.  Ce processus diminue donc la concentration de CO2 dans l'atmosphère, par le fait même l'effet de serre et la température diminuent également.

Un phénomène analogue de piégeage du CO2 fonctionne au niveau de l'atmosphère.  Le CO2 se combine à la vapeur d'eau atmosphérique selon la réaction suivante :

CO2  +  H2O  <------>   H1+  +  HCO31-

Cette réaction explique en fait le mécanisme des pluies acides.  Une certaine quantité de CO2 est piégée dans les ions hydrogénocarbonates, mais il y a, par la même occasion, formation d'ions H1+, et qui dit ions H1+ dit acidité.  Les ions hydrogénocarbonates sont en partie recyclés en calcaire marin (CaCO3) et une autre partie retournera éventuellement dans l'atmosphère sous forme de CO2 puisque la réaction est révertsible.  Une augmentation de la température de l'eau favorise la réaction fonctionnant vers la gauche, alors qu'une diminution de température favorise la réaction fonctionnant vers la droite.

Le processus, à cause de la formation des ion H1+, amène donc une acidification de l'eau des océans.  Sur le long terme, la dissolution des minéraux dans l'océan, dont plusieurs sont à caractère basique suffirait à neutraliser ces ions H1+.  Cependant, on observe actuellement une augmentation de l'acidité de l'eau des océans. La concentration de CO2 dans l'atmosphère est très élevée donc beaucoup d'acide carbonique (H2CO3) se forme et acidifie l'océan.

Il s'agit bien du phénomène des pluies acides qui se produit également avec le NO2 et la vapeur d'eau ainsi qu'avec le SO2 et la vapeur d'eau.

On a mentionné que le CO2 se retrouvait dans HCO31- et que ce dernier permettait la formation du calcaire des organismes marins.  Quand l'eau s'acidifie son pH baisse, ce qui a pour effet de rendre de plus en plus difficile la fabrication du squelette calcaire des coraux.  Il en est de même pour les phytoplanctons (algues à coquilles), pour les molusques (huitres, moules, bigorneaux) et pour les crustacés.

Nous avons présenté deux mécanismes de piégeages du CO2.  Or, celui qui fait passer le CO2 de l'atmosphère à l'océan est accompagné d'une augmentation de l'acidité de l'eau de mer.  Le problème est complexe.  Sur une plus petite échelle de grandeur, le problème serait facile à régler.  Il suffirait d'ajouter de l'eau de chaux en quantité suffisante.  On obtiendrait ainsi l'effet recherché en relevant le pH et en piégeant davantage de CO2.

Dans un film de science fiction, on réglerait rapidement le problème avec en prime la possibilité de permettre que la course du Gulf Stream vers l'Atlantique Nord ne soit plus ralentie.  Il suffirait de répandre des quantités considérables de chaux, en fait d'eau de chaux ou d'hydroxyde de calcium, à des endroits stratégiques près du Groenland (là ou l'eau douce s'écoule dans l'océan).  On obtiendrait ainsi un triple effet :

10  L'eau retrouverait son acidité normale.  L'hydroxyde de calcium , étant basique, neutraliserait l'excès d'acidité des eaux océaniques.

20  L'hydroxyde de calcium en se combinant au CO2, le piégerait et contribuerait ainsi à la diminution de l'effet de serre.  Le CaCO3 formé serait peu soluble et se transformerait en HCO31- soluble.

30  L'eau gorgée de ces ions, donc maintenant saline, augmenterait sa masse volumique et pourrait plonger en profondeur (et ainsi ne plus bloquer le Gulf Stream qui est un courant de surface).

Ayons la sagesse de reconnaître que ce sont des choses difficiles à changer (quoique pas impossibles) et examinons plutôt les choses qu'il est possible de changer.

 

 


 

 

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 16:21
Méthane (CH4)

L'atmosphère en contient 1,8 p.p.m., c'est un maximum depuis au moins 420 000 ans.  Sa concentration dans l'atmosphère est en augmentation depuis le début de l'ère industrielle (160%).  Il provient des surfaces continentales, des océans et des activités anthropiques.  En cas de réchauffement (c'est déjà commencé) le CH4 piégé dans les sédiments sous-marins et dans le pergélisol (sol gelé en permanence) est dégagé dans l'atmosphère.  Pour désigner le pergélisol, on utilise également les termes permafrost et merzlota (russe).

Provenance des principales émissions de CH4 dans l'atmosphère :

---- culture du riz ;

---- mauvaise digestion des ruminants (bovins, ovins) ;

---- déjections animales ;

---- fermentation des déchets organiques ;

---- transport et exploitation du gaz naturel et du pétrole ;

---- décomposition de la biomasse noyée.


Une partie du CH4 s'oxyde en CO2, on l'a dit, CO2 a un pouvoir piégeant inférieur a celui  de CH4.  Sans activités humines, il y aurait quand même environ 82 % de la concentration de méthane dans l'atmosphère.  La différence provient majoritairement des énergies fossiles et des activités d'élevage des borins et des ovins.  De grandes quantités de méthane sont piégées dans le pergélisol et dans les sédiments sous-marins.  Il y est présent sous forme d'hydrates et il existe un risque élevé qu'un dégagement de méthane se manifeste si la température continue d'augmenter.


Ozone (O3)


Sa concentration dans la troposphère est quatre fois plus importante qu'elle ne l'était il y a cent ans.  Il joue un rôle important en absorbant les UV-B en haute atmosphère.  On peut donc dire que, sans ozone, il 'y aurait que peu ou pas de vie sur Terre (sauf dans les océans).  Il est présent à 90 % dans la stratosphère et à 10 %dans la troposphère.


Sa présence en base altitude s'explique par le transfert provenant de la stratosphère et par les activités anthropiques (NOx, CO et hydrocarbures volatils).  Dans la troposphère, c'est un gaz nocif qui provient principalement de la combustion des hydrocarbures en industrie et de leur utilisation pour le chauffage et le transport (surtout les automobiles).


Halocarbures


Ils sont relativement peu abondants dans l'atmosphère :CFC-12, 0,5 p.p.m.; HCFC-22, 0,11 p.p.m.; CF4; 0,07 p.p.m.  Étant donné leur immense pouvoir de réchauffement global, ils correspondent à 25 % du forçage radiatif du CO2.


Depuis le protocole de Montréal, en 1987, les émissions de CFC dans l'atmosphère sont à la baisse.  Ces gaz sont principalement utilisés comme réfrigérants (fréon), comme solvant en électronique et comme gaz propulseur dans les bombes aérosols.  Ceux qui contiennent du brome ou du chlore sont responsables du trou dans la couche d'ozone de la stratosphère.


Oxydes d'azote (N2O et NOx)


 N2O est responsable d'environ 5 % de l'effet de serre, c'est-à-dire qu'il représente 10 % du forçage radiatif du CO2.  Sa concentration dans l'atmosphère a augmenté de 18 % depuis le début de l'ère industrielle.

Les sources anthropiques de N2O sont :

--- l'agriculure (engrais, déjections);

--- La combustion de la biomasse;

--- les procédés industriels chimiques;

--- l'élevage (particulièrement bovins et ovins).


Sa concentration dans l'atmosphère est de 0,32 p.p.m..  Sous l'effet des rayons solaires, sa molécule se dissocie lui permettant ainsi, de contribuer à la diminution de la concentration de l'ozone.  65 % des émissions de N2O ou gaz hilarant proviennent du sol.  La moitié de cette portion provient de l'utilisation des engrais azotés et de divers procédés chimiques.


Pour ce qui est des autres oxydes d'azote NOx, ils modifient l'activité de certains autres G.E.S..  Ils causent une diminution de la concentration de CH4 et de SF6.  Par contre, ils provoquent une augmentation de la concentration de l'ozone de la troposphère.


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