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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 19:44

Complément d'informations qui pourraient expliquer pourquoi, lors de l'impact causé par une comète qui s'est écrasée (il y a 65,5 millions d'années) dans la péninsule du Yucatan, la flore et la faune ont presque complètement disparu.

 

On pensait que l'impact avait provoqué les mêmes effets qu'un super-volcan, ce qui aurait favorisé la mise en place de l'équivalent d'un "hiver nucléaire"; donc, le soleil aurait été caché pendant quelques années...on voit la suite des conséquences.

 

Cependant, le cas qu'on vient de décrire suppose que l'impact aurait provoqué une émission massive de poussières (de fines particules :"aérosols") et de dioxyde de soufre, SO2, principalement.

 

Or, de récentes recherches proposent une nouvelle hypothèse : principal gaz émis dans l'atmosphère, après l'impact, ne serait pas le SO2, mais le SO3 (trioxyde de soufre), ce qui change tout.

 

En quoi cela changerait-il la donne?

Si le gaz émis avait été le SO2, il se serait retrouvé massivement dans l'atmosphère terrestre (il y serait demeuré pendant plusieurs années) avec tous les aérosols émis à la suite de cette collision et auraient provoqué l'équivalent d'un "hiver nucléaire". Si par contre, le gaz émis avait été le SO3, le résultat aurait été beaucoup plus dramatique.

 

Lorsque le SO2, dans l'atmosphère, se combine à la vapeur d'eau, il se forme un composé relativement peu corrosif (chimiquement peu réactif), l'acide sulfureux (H2SO3); celui-là même dont il était question lorsqu'on a réglementé la teneur en SO2 émis par la combustion des combustibles fossiles...de façon , entre autre, à ne pas acidifier les sols et à lutter contre la détérioration de la couche d'ozone...le tout étant accompagné de nombreaux autres effets moins destructeurs.

 

Mais là, le SO3 se serait combiné à la vapeur d'eau pour former de l'acide sulfurique, H2SO4 (auquel peu de choses résistent...chimiquement parlant), qui est infiniment plus corrosif (potentiellement comme à la surface de Vénus...dans un autre contexte). Donc, la réaction aurait été beaucoup plus rapide (quelques jours), ce qui fait que tout cet acide  est retombé un peu partout sur la planète.

 

La flore et la faune n'auraient pas pu survivre à l'effet aussi corrosif de ce produit que les chimistes qualifient d'acide fort (très réactif) auquel peu de substances peuvent résister...ni flore, ni faune.

 

 

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 21:48

La géothermie devrait être exploitée à tous les endroits qui offrent cette possibilité d'économiser sur la facture de chauffage et de consommation d'eau chaude: donc, sur la consommation domestique ou industrielle d'électricité.

 

Plusieurs pensent habituellement à des installations coûteuses...non, pas du tout. Je pense à des systèmes à grandes échelles qui pourraient permettre à des thermopompes eau-eau d'extraire de l'énergie à partir des grandes étendues d'eau ( rivières, lacs, fleuves, mers et océans); surtout lorsqu'on constate qu'environ 60% à 70% des habitants de la planète habitent tout près de ces étendues d'eau.

 

À l'aide des thermopompes (pompes à chaleur) performantes, on peut obtenir des rendements impressionnants. Certaines de ces thermopompes permettent d'atteindre un coefficient de performance, COP, de l'ordre de 4, ce qui signifie 75% d'économie d'énergie : 1 kWh d'énergie électrique, qu'on investit de la sorte, génère 4 kWh d'énergie thermique. Quoi de mieux, en terme d'énergies renouvelables?

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:11

Avec tout le respect que je te dois, je te dirais que s'il fait actuellement froid chez-nous, c'est précisément une manifestation du réchauffement climatique. Il fait froid ici; par contre, il fait trop chaud en Arctique et à certains endroits ailleurs.

 

En fait, le réchauffement climatique entraine d'importantes modifications au niveau des courants atmosphériques et des courants océaniques. Voilà pourquoi les courants chauds s'installent en Arctique et poussent le froid vers le sud.

 

Quand on parle de réchauffement climatique, c'est la moyenne planétaire qui fait foi de tout. À ce propos, on constate une augmentation planétaire de la température de 1 degré Celsius depuis moins de 30 ans. Il fait plus froid à certains endroits de l'hémisphère nord: mais, la sécheresse s'installe à d'autres endroits, tellement la hausse des température est importante chez eux.

 

Il faut vraiment avoir une vision planétaire. Je te dirais que nous avons de la chance que ce réchauffement n'affecte pas trop le nord de l'Amérique. Nous devrions nous considérer comme étant très chanceux ou privilégiés par Mère Nature.

 

Ailleurs sur la planète, de nombreux pays souffrent atrocement des conséquences de ce réchauffement climatique qui est là pour rester et possiblement pour s'amplifier...tant et aussi longtemps que nous allons continuer à consommer abusivement les combustibles fossiles ( charbon, pétrole et gaz naturel) les gaz à effet de serre (GES) vont continuer à s'accumuler dans l'atmosphère terrestre et à aggraver...amplifier...le réchauffement climatique qui risque de devenir hors de contrôle (si ce n'est pas déjà fait). 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 21:35

Cet article en confirme une partie d'un autre que j'ai déjà publié sur ce blog. Le super volcan de Toba (devenu un lac de 30 km par 100 km) a fait éruption il y a 73 000 ans +/- 4 000 ans. Il causa un "hiver nucléaire" qui s'échelonna sur 6 ans à 10 ans, ce qui engendra un refroidissement planétaire d'environ 3,5 degrés Celsius (baisse de 15 degrés Celsius dans les zones tempérées) qui se poursuivit pendant environ 1 000 ans, alors qu'une période glaciaire était amorcée depuis 40 000 ans.

 

Avant cet événement, l'évolution humaine avait produit une grande variété d'espèces (possiblement une vingtaine). Malheureusement, à la suite de l'éruption de Toba ( Sumatra, Indonésie), un seul petit groupe de quelques milliers d'humains (moins de 10 000 individus), vivant en Afrique orientale, a survécu. Malgré leur apparente variété, les 7 milliards d'humains qui, aujoird'hui, peuplent la Terre, sont les descendants de ce petit groupe de survivants.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 17:22

Je me suis senti dans l'obligation de répondre à un scientifique russe qui prédisait, pour bientôt, un refroidissement local provoqué par un réchauffement climatique global.

 

L'examen des cycles glaciaires-interglaciaires qui se succèdent depuis 2 millions d'années nous permet de constater que nous sommes à la toute fin d'une période interglaciaire. Les paramètres astronomiques, étudiés par le serbe Milutin Milankovitch (excentricité de l'orbite terrestre autour du soleil, obliquité de l'axe de rotation de la Terre et la précession des équinoxes), nous confirment que nous sommes en mode glaciaire...pas seulement une période de "petit Âge glaciaire". C'est vrai que température de la planète était sur une pente descendante depuis i millénaire et qu'on avait perdu près de 1 degré Celsius; mais, en une trentaine d'années seulement, on est revenu à la case départ.

 

Si l'homme n'était pas sur la planète, nous entrerions très certainement dans une période glaciaire; cependant, il est là et il consomme abusivement les combustibles fossiles et il pratique une agriculture intensive et il provoque la déforestation et il se reproduit de façon exagérée. Alors, pour toutes ces raisons, il n'y aura pas de glaciation et le réchauffement climatique va se poursuivre à la vitesse grand "V".

 

Quelques articles de ce blog traitent des phénomènes glaciaires-interglaciaires et tentent d'expliquer pourquoi et comment la prochaine glaciation pourrait se produire...ou pas.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 20:58

On peut le faire très facilement, là n'est pas le problème : par contre, l'hydrogène n'est pas à proprement parler une source d'énergie, c'est un vecteur énergétique.

 

Il faut en premier lieu faire l'électrolyse de l'eau (ou le produire à partir du méthane, par exemple), ce qui requiert beaucoup d'énergie électrique.

 

Le processus devient rentable lorsqu'on utilise de l'électricité dont on n'a pas besoin; par exemple, l'éolien ainsi que le photovoltaïque sont des sources d'énergie produite de façon intermittente, ce qui fait que lorsqu'on n'a pas d'accumulateurs, on aurait intérêt à valoriser cette énergie en faisant l'électrolyse de l'eau et en accumulant l'hydrogène dans des réservoirs..

 

Même chose pour l'hydroélectricité lorsque les réservoirs sont remplis d'eau et que la consommation d'électricité est faible, on ne devrait pas laisser l'eau s'écouler en pure perte; mais, plutôt valoriser ce surplus d'eau en produisant de l'hydrogène par électrolyse. Voilà donc deux opportunités d'exploiter l'électrolyse de l'eau et de produire de l'énergie qui, autrement, serait perdue.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 22:34

Voilà ce que je me suis senti dans l'obligation de répondre à un "éminent?" politicien russe à ce sujet.

 

Lorsque vous prétendez que le coût du gaz et du pétrole sera multiplié par 5, au cours des 20 prochaines années, Monsieur le Ministre russe, vous commettez une grossière erreur d'évaluation.

 

Au contraire, le prix du gaz et du pétrole devrait se stabiliser ou baisser. D'ici à environ 3 ans, le prix de l'or noir se transigera à 90$ ou 95$ le baril. Cela pour la simple et bonne raison que les USA, en ajoutant l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, dominent la production mondiale et deviennent auto-suffisants en production de combustibles fossiles. 

 

De plus, Le Mexique augmentera considérablement sa production de pétrole. Il ne faudrait pas oublier les sables bitumineux de l'Alberta desquels on extrait plus de 1 million de barils par jour...production qu'on augmentera progressivement jusqu'à 5 millions de barils par jour.

 

Si on tient compte des mesures d'économie d'énergie, de l'efficacité énergétique et de l'électrification des transports: ces facteurs combinés vont entrainer les prix du gaz et du pétrole à la baisse.

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 02:08

Ce phénomène a débuté il y a plusieurs années et risque de se reproduire très souvent si rien n'est fait pour contrer le réchauffement climatique.

 

Malheureusement, ces immenses masses de glace, qui ne reposent pas sur le continent, sont très affectées par le réchauffement des océans. Une eau plus chaude réussit à les fragiliser et finalement à leur permettre de se détacher du continent.

 

C'est une très mauvaise nouvelle; car, les glaciers de l'Antartic constituent les climatiseurs de la planète. Sans eux, nous connaîtrions un réchauffement qui deviendrait impossible à contrôler.

 

Même sans cela, le réchauffement climatique s'emballera si nous ne diminuons pas, de façon significative, notre consommation de combustibles fossiles (prioritairement le charbon).

 

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 01:26

En se basant sur leurs calculs et à partir de la concentration atmosphérique actuelle qui est de 400 ppm (parties par million), une simple extrapolation pour 2038 se traduirait par une concentration de CO2 de plus de 510 ppm, ce qui serait catastrophique.

 

À la lecture de mes articles, il est relativement facile de constater ce qui pourrait se produire. De mon côté, j'avais fixé l'an 2040 comme étant une année critique. Je prévoyais 480 ppm de CO2 dans l'atmosphère terrestre pour 2038. On me croyait pessimiste, ce que je prévoyais. J'ai été prudent sur ces prévisions, ce qui fait que j'ai un peu sous-évalué : j'ai misé sur une augmentation annuelle de 3 ppm. Maintenant je constate que les experts de la NASA prévoient une augmentation annuelle de 1%, ce qui signifie que l'augmentation pourrait être exponentielle (4 ppm, puis 4,04 ppm, puis 4,08, etc.).

 

Donc, 2040 pourrait devenir une année charnière à partir de laquelle on pourrait assister...choisissez le terme qui vous convient...à un effet d'emballement, ou effet de seuil, ou rupture de tendance, ou encore à un point de non retour.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 00:50

Le Québec dominait avec un système de transport d'électricité supportant une tension de 735 kV (735 000 volts). Est-ce que ce système présenté par l'industriel ABB (1 100 kV) sera aussi fiable, sécuritaire, performant et résistant que celui d'Hydro-Québec? L'avenir nous le dira. Cependant, dans la présentation d'ABB, on ne devrait pas parler d'une puissance de 1 100 kV; mais bien d'une tension dont le symbole est, U, (différence de potentiel). La puissance, exprimée en watts (W), étant le produit de la tension, exprimée en volts (V), multipliée par l'intensité du courant, exprimée en ampères (A) : P= U X I . 

 

Par exemple, si on veut savoir combien d'ampères va tirer un calorifère d'une puissance de 1 000 watts sous une tension de 220 volts, on exécute ce petit calcul : I = P/U, c'est-à-dire I = 1 000 W / 220 V = 4,55 A.

 

L'endroit intéressant de l'article, c'est lorsqu'il justifie le fait de transporter l'énergie électrique à très haute tension  (V). En effet, plus la tension est élevée, moins on aura besoin de brassage d'électrons; donc, on arrive à livrer la même énergie avec une plus faible intensité du courant (I). C'est bien là que se trouve l'intérêt de l'exercice; plus l'intensité est faible, moins on aura de pertes sous forme de chaleur sur le réseau de transport et, donc, plus grande sera la quantité d'énergie qui arrivera à bon port.

 

Si une ligne de transport d'électricité possédait une résistance au passage du courant de 1 ohm et qu'elle était soumise à une tension de 10 ampères, il en résulterait une perte de tension de 100 volts :  U = 1 ohm x (10 A)2 = 100 volts de perte. Par contre, si l'intensité n'avait été que de 2 A, la perte aurait été 25 fois moins importante :  U = 1 ohm x (2A)2 = 4 V.

 

Bien sûr, ces valeurs ne sont présentées que pour faciliter la compréhension; dans la réalité, il s'agit d'un tout autre ordre de grandeur. Cependant, cela permettra, du moins je l'espère, de mieux comprendre le principe : dans le but de perdre le moins d'énergie électrique possible, lors du transport, on se doit d'y aller avec un maximum de tension (V) et d'un minimum d'intensité (I).

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  • : Le blog de Denis Laforme.
  • : Vise à mieux faire comprendre les changements climatiques, leurs causes et les amorces de solutions possibles. En ce sens, on étudie le réchauffement climatique, le climat, l'effet de serre, les cycles glaciaires-interglaciaires, les économies renouvelables, les économies d'énergie et d'autres sujets connexes.
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