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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 16:22

France/Monde - Consommation

Le méthane, face cachée du réchauffement climatique
13/12/2016 05:36
La planète compte 1,5 milliard de têtes de bétail. - La planète compte 1,5 milliard de têtes de bétail. - (Archives NR, Patrick Lavaud) La planète compte 1,5 milliard de têtes de bétail. - (Archives NR, Patrick Lavaud)
 
La planète compte 1,5 milliard de têtes de bétail. - (Archives NR, Patrick Lavaud)

Les efforts de lutte contre le réchauffement climatique se concentrent sur le CO2. Mais la concentration du méthane dans l’atmosphère inquiète.

 

La hausse rapide des émissions de méthane (CH4 dans sa formule chimique) pourrait être une véritable bombe à retardement pour le réchauffement climatique.

Dans une étude menée par le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) basé dans les Yvelines, auprès de 70 chercheurs, les experts s'alarment de l'impact de l'activité humaine dans la hausse très rapide du troisième gaz à effet de serre de l'atmosphère après la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone (CO2).

Beaucoup plus réchauffant

Le méthane contribue en effet pour environ 20 % au réchauffement en cours de la planète. Mais il est surtout vingt-huit fois plus « réchauffant » que le CO2 tout en persistant moins longtemps dans l'air (environ dix ans).

Toutefois il est plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus et une bonne part provient de sources « naturelles » (zones humides, formations géologiques…). Ces experts demandent donc que cette évolution soit mieux prise en compte dans les scénarios d'évolution du climat.

L'activité humaine responsable

La majeure partie des émissions est liée aux activités humaines : 36 % viennent notamment de l'agriculture (éructations des ruminants et rizières) et du traitement des déchets.

D'ailleurs les chercheurs privilégient cette hypothèse pour expliquer la hausse des émissions. En effet, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le nombre de têtes de bétail est passé de 1,3 milliard en 1994 à 1,5 milliard vingt ans plus tard. Mais ils n'excluent pas non plus le rôle des énergies fossiles dans ce boom.

Quelque 21 % des émanations de méthane sont de fait dues à l'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz : de l'extraction jusqu'aux réseaux de distribution, les fuites de méthane sont très fréquentes. « A partir des années 2000, il y a eu une grosse exploitation du charbon en Chine, et l'exploitation du gaz aux États-Unis a aussi augmenté », souligne Marielle Saunois, enseignant-chercheur à l'université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ) et coordinatrice de l'étude.

Des réactions en cascade

Concernant le permafrost, ces sols gelés des hautes latitudes, ils peuvent aussi dégager du méthane en dégelant, une grande crainte des climatologues.

Mais à ce stade, « on ne voit pas d'augmentation anormale des concentrations », dit le chercheur et coauteur de l'étude Philippe Bousquet, pour qui ces « émissions risquent d'augmenter dans le temps mais sur des décennies ».

Des solutions pour réduire les émissions

Il est possible d'agir très concrètement pour réduire ou capter le méthane, soulignent les scientifiques : méthaniseurs dans les fermes, modification des protocoles d'irrigation des rizières, chasse aux fuites« On peut réduire ces émissions plus facilement, de manière moins coercitive, que celles de CO2, en encourageant aussi l'innovation et les emplois. Alors il ne faut pas s'en priver ! », insiste Philippe Bousquet.

Et Marielle Saunois conclut : « Si on veut rester sous la barre des 2°C (comme le prévoit l'accord signé à la COP21 de Paris, NDLR), il ne faut pas se contenter de limiter les émissions de dioxyde de carbone, il faut aussi réduire celles de méthane. »

 

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Le reste de l'Actualité en vidéo : Bruno Le Roux : les djihadistes de retour en France "font l'objet d'un suivi particulier"
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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 18:33

Au sujet du réchauffement climatique il semble que nous soyons entrés dans un procédé de cercle vicieux, ce qui permet aux chercheurs de conclure que nous avons atteint le point de "non-retour" climatique. Explications.

Une nouvelle étude vient renforcer les craintes d'un «cercle vicieux» en matière d'émissions et de réchauffement.

«Il est approprié de dire que nous avons passé le point de non-retour en matière de réchauffement climatique et que nous ne pouvons en inverser les effets, mais nous pouvons certainement les atténuer. Le changement climatique pourrait s'avérer considérablement plus rapide que nous le croyions.»

Ces propos alarmistes sont tenus au quotidien britannique The Independent par Thomas Crowther, de l'université de Yale, auteur principal d'une nouvelle étude publiée par le journal Nature qui s'est intéressée à une préoccupation de longue date: la capacité du sol à stocker le dioxyde de carbone en fonction du réchauffement climatique. Ou, pour le dire autrement, dans les mots de Mashable, à une «bombe à retardement au CO2».

Cette étude, fondée sur 49 expériences de terrain menées ces vingt dernières années en Amérique du nord, en Europe et en Asie, a constaté que l'équivalent de 55 milliards de tonnes de dixoyne de carbone non prises en compte jusqu'ici allaient être émises par le sol d'ici 2050 en raison d'un réchauffement de 2° C. Soit l'équivalent des émissions des États-Unis. «Ce phénomène de cercle vicieux constitue une préoccupation depuis très, très longtemps, a expliqué Thomas Crowther à la BBC. Durant les deux ou trois dernières décennies, il y a littéralement des milliers d'études qui ont essayé de traiter ce sujet et ont tenté d'identifier si l'on assister à des hausses ou des baisses des émissions de dioxyde de carbone du sol en raison du réchauffement.»

Crowther a également détaillé ce mécanisme dans le communiqué publié par l'université de Yale.

«Le stockage du dioxyde de carbone est le meilleur à des endroits comme le continent arctique et sub-arctique, où le sol est froid et souvent gelé. Dans ces conditions, les microbes sont moins actifs, ce qui a permis au dioxyde de carbone de s'accumuler au fil des siècles. Mais à mesure que le réchauffement se produit, l'activité de ces microbes augmente, et c'est là que les pertes commencent à se produire. Ce qui est effrayant, c'est que ces régions froides sont celles qui sont supposées se réchauffer le plus en raison du changement climatique.»

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 16:45

~~ COP22 : Le Maroc met les bouchées doubles Samedi 8 Octobre 2016 - 16:04 Abonnez-vous Augmenter Normal Current Size: 100% Version imprimableEnvoyer par courriel Partager : Partager sur WhatsApp Entre préparatifs et enjeux, la ville de Marrakech ouvrira ses portes, du 7 au 18 novembre, à la 22ème conférence sur le climat. Une occasion pour renforcer la confiance en l’avenir et le point de départ de l’application de l’accord de Paris. Une conférence des parties se réunit annuellement, pour analyser les avancées de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et prend des décisions pour atteindre les objectifs de lutte contre les changements climatiques. L’acronyme COP correspond à « Conference Of Parties ». Entrée en vigueur en 1994, cette conférence est l’organe de décision suprême de la CCNUCC, laquelle a été signée lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. À travers cet instrument, l’ONU s’est dotée d’un cadre d’action pour lutter contre le réchauffement climatique avec pour objectif : préserver l’environnement dans l’intérêt des générations présentes et futures. La Convention-cadre et ses instruments juridiques connexes ont pour objectif principal de stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, à un niveau qui empêche toute « perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Selon la CCNUCC, certains pays sont particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques. Les pays de faible élévation par rapport au niveau de la mer, les États insulaires, ainsi que les pays ayant des zones côtières de faible élévation, ou ceux ayant des zones arides ou semi-arides, peuvent être sujets à des épisodes climatiques extrêmes : inondations, sécheresses, désertification ... Enfin, les pays en développement, ayant des écosystèmes montagneux fragiles, sont aussi vulnérables aux effets des changements climatiques. 2000 jeunes attendus à la COY 12 La COY permet chaque année aux jeunes des quatre coins de la planète de se rassembler autour du thème « climat ». La 12ème conférence de la jeunesse (COY12) aura lieu du 4 au 6 novembre prochain, en amont de la COP 22. Quelque 2 000 jeunes du monde entier sont attendus au Maroc, selon le président du CNDH. Ces jeunes engagés pour le climat se réuniront pour faire entendre leur voix, se former, échanger et agir sur des sujets d’avenir. A un mois de la tenue de la COP22, les différents pôles constituant le comité de pilotage de l’événement se mobilisent. Il s’agit, selon le président du comité de pilotage de l’évènement, Driss Yazami, non seulement de contribuer à amplifier la prise de conscience de la société marocaine sur les enjeux environnementaux, mais aussi d’agir pour territorialiser l’action pour l’environnement, notamment avec les nouveaux conseils régionaux. Il s’agit concrètement d’élaborer dans les prochains mois avant et après Marrakech, 12 plans d’action régionaux pour le climat, ainsi qu’organiser des préCOP régionales. L'initiative « AAA » en question Une rencontre internationale de haut niveau sur l’initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique (AAA) s’est tenue en septembre dernier à Marrakech. Lancée en amont, cette initiative (AAA) vise à réduire la vulnérabilité de l'Afrique et de son agriculture face au changement climatique. Cet événement de haut niveau a pour objectif de mobiliser l'ensemble des parties prenantes pour que l'Adaptation de l'agriculture africaine soit prise en compte dans les négociations climatiques. Il doit également permettre l’émergence de propositions de projets spécifiques visant à améliorer la gestion des sols, le contrôle de l’irrigation, et la gestion des risques climatiques sur le continent, et de solutions de financement pour accompagner l’initiative AAA. Il sied de noter que ce continent ne bénéficie que de 5% des fonds climat, que les projets d'adaptation ne captent que 20% des fonds publics climat et que l'agriculture ne reçoit seulement que 4% de ces fonds. S’adapter au changement climatique : une priorité La question de l’évaluation de l’adaptation au changement climatique a été débattue par le comité scientifique au cours d’une conférence internationale sur la métrique de l’adaptation avec pour thème « Mesurer l’adaptation pour concrétiser l’action ». Quatre panels de discussion se sont succédé à savoir : les indicateurs de l’adaptation pour le secteur financier : opportunités et challenges ; la mesure de l’adaptation à travers son impact sur la résilience ; l’approche sectorielle de l’adaptation et s’intéressera notamment aux secteurs de l’agriculture et de l’urbanisme ; enfin, un quatrième panel s’est attelé à lier les indicateurs de l’adaptation aux indicateurs des Objectifs de développement durable (SDGs). Ces discussions ont permis non seulement d’identifier et de quantifier les besoins pour l’adaptation au changement climatique, mais également d’élaborer une série d’indicateurs transposables pour mesurer et suivre les projets liés à l’adaptation. Particulièrement concerné par cette thématique, le Maroc a profité de l’occasion pour partager son expérience, notamment en matière de gestion des ressources en eau et de sécurité alimentaire. En quelques années, la question de l’adaptation au changement a pris de l’ampleur dans les négociations multilatérales pour le climat. Et les pays vulnérables… Le comité de pilotage de la COP22 a organisé un side event autour du thème de l’Adaptation dans les pays les moins avancés, le 22 septembre au siège des Nations unies. Cette rencontre a été l’occasion de mettre en exergue les problématiques de l’adaptation dans les pays les moins avancés, particulièrement en Afrique et en Asie. Ces régions du monde sont en effet considérées comme les plus impactées par les effets du changement climatique. Ces pays possédant rarement les ressources et capacités nécessaires pour faire face à ce phénomène, la question de l’aide et de l’assistance qui doivent leur être destinées sera débattues lors de la COP22. « La communauté internationale est consciente de l’urgence de la question de l’adaptation. La Conférence de Marrakech sera l’occasion idéale de créer un écosystème pour l’adaptation agricole », a déclaré le président du Conseil général du développement agricole marocain, Mohamed Ait Kadi. La dimension africaine sera fortement présente dans la COP22. L’un des objectifs de la conférence sera d’apporter des réponses convaincantes aux problématiques spécifiques du continent. Selon la directrice adjointe de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) Maria Helena Semedo, affirme qu’« il est impératif d’arriver à Marrakech avec des mesures opérationnelles, car la COP22 sera la conférence de l’action et de l’application ». Les négociations qui se dérouleront pendant la COP22 seront principalement centrées sur les sujets de la finance climat, et particulièrement ceux liés à la levée de 100 milliards de dollars par an pour financer les projets d’adaptation et d’atténuation. Les travaux de la Conférence se pencheront également sur l’agenda de l’action, les outils d’aide pour les pays en développement, ainsi que le transfert de technologie et la mobilisation des pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris. Josiane Mambou Loukoula

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 17:54

L'hypothèse qu'une vague de migrants qui aurait quitté le continent africain il y a 72 000 ans serait celle qui a donné naissance a tous les non-Africains du globe est, selon moi, la plus plausible. Donc, tous les habitants de la planète auraient une seule et même origine.

Cependant, cela n'élimine pas la possibilité qu'une première vague, il y a 120 000 ans, se soit répandue jusqu'en Asie et même en Australie. Par contre, ils auraient presque tous disparu à la suite de la formidable éruption du volcan Toba, qui se situe à Sumatra, il y a environ 74 000 ans. L'humanité se serait retrouvée avec environ 2 000 survivants résidant en Afrique (à 98% environ). Ce sont presque tous ces rescapés qui auraient migré, quelques milliers d'années après la catastrophe, qui est venue bien près d'éliminer l'humanité toute entière.

~~ Une seule vague de voyageurs venue d'Afrique à l'origine des populations actuelles La grande majorité des populations actuelles serait issue d'une vague unique de... (Image Google maps) Agrandir Image Google maps Ma Presse Ajouter à Ma Presse Ajouter Partage Partager par courriel Taille de police Imprimer la page Agence France-Presse Paris La grande majorité des populations actuelles serait issue d'une vague unique de migrants qui auraient quitté l'Afrique il y a environ 80 000 ans selon des études distinctes publiées mercredi dans la revue britannique Nature. Actuellement deux théories s'opposent au sein du monde scientifique. Selon la première, nos ancêtres ont quitté leur berceau africain en une seule grande vague migratoire, il y a environ 80 000 ans. Selon cette théorie, tous les non-Africains du globe ont une seule et même origine. Un autre scénario évoque des vagues multiples, avec une première migration il y a 120 000 années. Ces premiers hommes modernes à avoir voyagé hors d'Afrique auraient gagné le sud-est du continent asiatique et l'Australie. Une deuxième vague, plus tardive, aurait peuplé l'Eurasie continentale. Pour alimenter les conclusions de trois études publiées mercredi, l'ADN de près de 800 individus, reflétant la diversité humaine, a été séquencé. Pour la première, David Reich de la Harvard Medical School aux États-Unis et son équipe ont étudié le génome de 300 personnes appartenant à 142 populations différentes, dispersées aux quatre coins du monde. «Nous montrons que les autochtones australiens et néo-guinéens sont originaires de la même migration que les autres non-Africains du globe», précise l'étude. Conclusion similaire du côté de Eske Willerslev, chercheur de l'Université de Copenhague et ses collègues. Leurs analyses génétiques de 83 aborigènes australiens et de 25 habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée démontrent que toutes les populations sont issues d'une même vague de migrants qui auraient quitté l'Afrique il y a quelque 72 000 ans. Selon cette deuxième étude, les migrants se seraient séparés immédiatement après avoir quitté le continent africain, empruntant deux routes différentes. Une partie des explorateurs allant peupler l'Asie australe, l'autre l'Eurasie. La troisième étude apporte toutefois un petit bémol à cette théorie. Se basant sur des génomes déjà séquencés, enrichis de 379 nouveaux génomes européens, Luca Pagani, du Biocentre estonien, et ses collègues notent qu'au moins 2% du génome des habitants de la Nouvelle-Guinée reflète l'ascendance d'une population distincte qui aurait quitté l'Afrique il y a 120 000 ans, plus tôt que ceux qui ont peuplé l'Eurasie. Pour Serena Tucci et Joshua Akey de l'Université de Washington dont un commentaire est publié également dans Nature, les résultats des équipes d'Eske Willerslev et de David Reich sont compatibles avec l'existence de migrations antérieures à la grande migration, car ces premiers voyageurs ont génétiquement peu contribué aux populations contemporaines.

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 17:18

~~ Que deviennent les trous noirs supermassifs au cœur de deux galaxies en train de fusionner ? Une simulation numérique montre que la coalescence de ces astres compacts surviendrait plus tôt qu’on ne le pensait et qu'ils deviendraient une puissante source d’ondes gravitationnelles après seulement une dizaine de millions d’années. Une bonne nouvelle pour le futur détecteur spatial eLisa... Les collisions de galaxies dans l’univers Les collisions de galaxies ne sont pas rares dans l’univers. C’est même l’un des processus de croissance des galaxies. Ainsi, dans quelques milliards d’années, la Voie lactée entrera en collision avec celle d’Andromède. Cette vidéo provient du projet Du Big Bang au vivant, qui regroupe une dizaine de scientifiques. © Groupe ECP, www.dubigbangauvivant.com Les collisions de galaxies ne sont pas rares et peuvent même finir en une fusion, comme le montrent, par exemple, les images prises par le télescope spatial Hubble. Or, les galaxies contiennent en leur cœur un trou noir supermassif dont la masse est généralement comprise entre quelques millions et quelques milliards de masses solaires. Comme les autres univers-îles, notre Voie lactée en possède un. Ces trous noirs doivent sans doute croître de pair avec leur galaxie, par coalescence. Il existe en effet un lien entre la masse d'une galaxie et celle de son trou noir central, mais ce couplage est mal connu. Pour mieux le comprendre, une stratégie possible repose sur l'astronomie gravitationnelle dont l'ère vient de s'ouvrir avec la détection des fusions de trous noirs de masses stellaires par Ligo. Toutefois, bien que la fusion des trous noirs supermassifs soit une source puissante d'ondes gravitationnelles, la bande de longueurs d'onde idéale pour l'observation est inaccessible aux détecteurs terrestres, imposant des instruments dans l'espace, qui n'existent pas encore. C'est là l'objectif de l'Esa, l'Agence spatiale européenne, avec eLisa, qui devrait être lancé cours des années 2030. L'instrument devrait être en mesure de sonder presque tout l'univers observable délimité par notre horizon cosmologique. Mais combien de fusions eLisa pourra-t-il étudier ? Une partie de la réponse dépend du temps que mettent les trous noirs supermassifs pour se rapprocher une fois engagée la fusion de deux galaxies. Selon les travaux publiés sur arXiv par une équipe internationale de chercheurs, il suffirait de dix millions d'années environ. Cette durée, fournie par des simulations numériques, est bien plus courte que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Cela semble de bon augure pour les observations que fera eLisa.  Les commentaires ne sont pas disponibles pour le moment. DERNIÈREMENT Sciences Exceptionnel : une météorite de 30 tonnes découverte en Argentine Sciences Le satellite Gaia nous offre la carte d'un milliard d'étoiles de la Voie lactée Sciences Voie lactée : un fossile témoigne de sa formation

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 16:14

~~Réchauffement climatique : «Comme un TGV lancé à pleine vitesse» Montée des eaux, hausse des températures, augmentation des émissions de gaz à effet de serre… Publié mardi, le rapport annuel sur l’état du climat, dirigé par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, dresse un sombre tableau de la planète en 2015. Martin Beniston, climatologue et professeur à l’université de Genève, analyse ce rapport accablant. Comment percevez-vous ce nouveau rapport ? Le réchauffement semble s’accélérer. Les années les plus chaudes se sont succédé à un rythme inquiétant. On parlait de 2014, maintenant c’est 2015. Les modèles climatiques n’étaient pas si loin de la vérité. Les engagements de la COP 21 vont-ils suffire ? Il faudrait une décennie de mise en œuvre musclée de ce qui a été négocié à Paris pour permettre de stabiliser la situation d’ici cinquante ans. Pour l’instant, on en est loin. L’économie va primer sur les bonnes paroles. Nous ne sommes pas habitués, dans nos sociétés hautement industrialisées et très axées sur l’immédiateté de l’économie, à prendre des décisions sur des échéances de plusieurs années. Et même si on stoppait dès demain nos émissions de carbone, l’inertie du système climatique est tel qu’il va continuer à se réchauffer. Le climat est encore en train de s’ajuster aux suppléments de carbone émis par nos sociétés depuis le milieu du XIXe siècle. C’est un peu comme un TGV lancé à pleine vitesse, il faut un certain temps pour qu’il s’arrête. Les sociétés doivent s’habituer à une longue phase de réchauffement. L’injuste, c’est que ce sont les pays les plus pauvres qui vont être les plus affectés.

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 01:02

Là, je vous donne une opinion très personnelle. Je crois que la Terre possède des mécanismes correcteurs lui permettant de rétablir son équilibre. Par contre, nous lui avons placé des batons dans les roues. À l'intérieur d'une période interglaciaire, la seule façon pour la planète de rétablir sa santé serait d'éliminer la cause du problème...soit l'humanité dans sa presque totalité. Cependant, si on se fie aux paramètres astronomiques de Milankovitch; la planète devrait entrer, sous peu, dans une période glaciaire. Or, si cette prévision s'avérait juste, il se pourrait bien que ce réchauffement climatique retarde de quelques dizaines de milliers d'années l'avènement de la prochaine glaciation. Tout cela pourrait entrainer l'une des deux issues suivantes : soit que le réchauffement climatique frappe tellement fort au cours des prochains siècles et qu'il permette à la tendance actuelle de se maintenir, soit que ce réchauffement co-existe avec l'éventuelle arrivée de la prochaine glaciation qui (comme toutes les glaciations passées) provoquerait forcément une diminution de la concentration des GES (CO2 inclus) et, ainsi, contrebalancerait les effets de ce réchauffement climatique. Malheureusement, nous ne serons pas là pour constater le dénouement.

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 22:27

Ces trous noirs sont présents au centre de chacune des galaxies et ils finiront pas bouffer ces dernières. En augmentant ainsi le pouvoir d'attraction (gravité) de chacun d'eux, il ne leur restera qu'à se bouffer mutuellement et d'ainsi concentrer toute la matière de l'Univers dans un espace de plus en plus restreint. Vous me voyez venir, je suis un partisan de la théorie du Big Bang (explosion) suivi d'un Big Crunch (contraction). L'Univers qui se dirigerait vers une expansion irréversible est un non-sens. À mon avis, la seule logique possible serait celle d'un Univers sans début explicable et sans fin : Big Bang, Big Crunch...à l'infini; sinon, cette superbe "Création" n'aurait aucun sens. Je ne pourrais pas dire si un cycle complet d'un Big Bang suivi d'un Big Crunch dure 50 milliards d'années (il est déjà en expansion depuis près de 13,8 milliards d'années) ou 100 milliards d'années; mais il me semble que toute rupture de ce cycle serait illogique. Par contre, on ne connaîtra jamais les origines de ce processus...bien malin serait celui qui pourrait tenter une explication en ce qui concerne cette superbe Création.

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 00:13

Heureusement pour nous, la NASA confirme qu'au niveau de la végétation le nord du Québec serait l'une des rares régions favorisées par le réchauffement climatique.

~~Accueil > Environnement > Le nord du Québec de plus en plus vert, observe la NASA Publié le 04 juin 2016 à 00h00 | Mis à jour le 04 juin 2016 à 00h00 Le nord du Québec de plus en plus vert, observe la NASA « Le verdissement le plus remarquable de la toundra... (PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE) Agrandir « Le verdissement le plus remarquable de la toundra est survenu dans le nord-est du Canada, particulièrement au Québec », affirme-t-on dans l'article publié dans la revue Remote Sensing of Environment. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Ma Presse Ajouter à Ma Presse Ajouter Partage Partager par courriel Taille de police Imprimer la page Du même auteur Le nord du Québec de plus en plus vert, observe la NASA Le VG du Canada souligne des lacunes au sein de trois ministères Détection d'une nouvelle forme de pollution des sables bitumineux Jour de la Terre: planète en détresse Beauharnois: les eaux d'égouts déversées directement dans le fleuve Charles Côté Charles Côté La Presse Une étude de près de 30 ans de données satellitaires publiée par la NASA montre que le nord du Québec est la région d'Amérique du Nord où la végétation a le plus réagi au réchauffement du climat. L'étude satellitaire de la NASA utilise pour la première fois à l'échelle continentale les données à haute résolution (30 mètres) des satellites Landsat. Elle confirme les résultats d'autres études qui ont porté sur des régions plus petites ou utilisé des données à plus faible résolution. Et à l'échelle continentale, le nord-ouest du Québec ressort très clairement comme une zone très verte, où la végétation a beaucoup changé entre 1984 et 2012. « Le verdissement le plus remarquable de la toundra est survenu dans le nord-est du Canada, particulièrement au Québec », affirme-t-on dans l'article publié dans la revue Remote Sensing of Environment. « Le climat se réchauffe et l'Arctique se réchauffe plus vite qu'aucune autre région sur la planète », dit Jeffrey G. Masek, chef du Laboratoire des sciences de la biosphère, au centre Goddard de la NASA, en entrevue avec La Presse. L'article mentionne qu'un examen plus détaillé d'une zone du Québec montre que la végétation le long d'une rivière, composée de forêt, n'a pas changé, alors que la toundra autour a verdi. « Les plantes de la toundra réagissent rapidement au réchauffement, explique M. Masek. On pense que cela a un lien avec le prolongement de la saison de croissance et la disponibilité plus grande de l'azote. » Plus au sud par contre, dans la forêt boréale, les images satellitaires ne montrent pas de tendance au verdissement sur le continent. « D'autres études tendent à démontrer une augmentation des incendies de forêt, et notre étude permet de corréler les images satellites avec l'historique des feux. On voit aussi une corrélation en Colombie-Britannique avec les infestations d'insectes. « Donc nous voyons une réponse [au réchauffement] dans les écosystèmes d'arbustes et d'herbes, mais pas dans les forêts. » « FRAPPANT » Selon Christian Messier, titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Hydro-Québec sur le contrôle de la croissance des arbres, les changements observés par satellite confirment les observations du terrain. « La végétation de la toundra devient plus dense et verte, dit-il. Mais on est loin de voir des arbres venir s'y établir. On parle surtout de végétation qui était déjà là et qui pousse mieux. » « Intéressant, et surtout visuellement frappant, note pour sa part Alain Bourque, directeur général d'Ouranos, consortium sur la climatologie régionale et l'adaptation aux changements climatiques. Les gens sur le terrain se sont nettement aperçus que l'herbe devient des arbustes et les arbustes deviennent de petits arbres. » Pour M. Masek, l'étude permet de confirmer l'utilité de l'imagerie satellite pour observer les effets des changements climatiques. « On se demande comment les écosystèmes vont réagir sur la planète, et l'Arctique est comme le canari au fond de la mine », dit-il.

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 18:01

D'accord avec le fait que l'Assemblée générale des Nations Unies devrait se faire un devoir d'adopter cette Déclaration universelle des droits de la Terre Mère (Bolivie) et d'en faire un objectif commun de tous les peuples et nations du monde.

~~ Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère (Bolivie) On en parle souvent mais peu l'ont lu: la voici: Préambule Nous, peuples et nations de la Terre : Considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun ; Reconnaissant avec gratitude que la Terre Mère est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ; Reconnaissant que le système capitaliste ainsi que toutes les formes de déprédation, d’exploitation, d’utilisation abusive et de pollution ont causé d’importantes destructions, dégradations et perturbations de la Terre Mère qui mettent en danger la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui par des phénomènes tels que le changement climatique ; Convaincus que, dans une communauté de vie impliquant des relations d’interdépendance, il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibre au sein de la Terre Mère ; Affirmant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres vivants qui la composent et qu’il existe des cultures, des pratiques et des lois qui reconnaissent et défendent ces droits ; Conscients qu’il est urgent d’entreprendre une action collective décisive pour transformer les structures et les systèmes qui sont à l’origine du changement climatique et qui font peser d’autres menaces sur la Terre Mère ; Proclamons la présente Déclaration universelle des droits de la Terre Mère et appelons l’Assemblée générale des Nations Unies à l’adopter comme objectif commun de tous les peuples et nations du monde, afin que chaque personne et chaque institution assume la responsabilité de promouvoir, par l’enseignement, l’éducation et l’éveil des consciences, le respect des droits reconnus dans la Déclaration, et à faire en sorte, par des mesures et des dispositions diligentes et progressives d’ampleur nationale et internationale, qu’ils soient universellement et effectivement reconnus et appliqués par tous les peuples et États du monde. Article 1: La Terre Mère 1) La Terre Mère est un être vivant. 2) La Terre Mère est une communauté unique, indivisible et autorégulée d’êtres intimement liés entre eux, qui nourrit, contient et renouvelle tous les êtres. 3) Chaque être est défini par ses relations comme élément constitutif de la Terre Mère. 4) Les droits intrinsèques de la Terre Mère sont inaliénables puisqu’ils découlent de la même source que l’existence même. 5) La Terre Mère et tous les êtres possèdent tous les droits intrinsèques reconnus dans la présente Déclaration, sans aucune distinction entre êtres biologiques et non biologiques ni aucune distinction fondée sur l’espèce, l’origine, l’utilité pour les êtres humains ou toute autre caractéristique. 6) Tout comme les êtres humains jouissent de droits humains, tous les autres êtres ont des droits propres à leur espèce ou à leur type et adaptés au rôle et à la fonction qu’ils exercent au sein des communautés dans lesquelles ils existent. 7) Les droits de chaque être sont limités par ceux des autres êtres, et tout conflit entre leurs droits respectifs doit être résolu d’une façon qui préserve l’intégrité, l’équilibre et la santé de la Terre Mère. Article 2 : Les Droits Inhérents de la Terre Mère 1) La Terre Mère et tous les êtres qui la composent possèdent les droits intrinsèques suivants : le droit de vivre et d’exister ; le droit au respect ; le droit à la régénération de leur biocapacité et à la continuité de leurs cycles et processus vitaux, sans perturbations d’origine humaine ; le droit de conserver leur identité et leur intégrité comme êtres distincts, autorégulés et intimement liés entre eux ; le droit à l’eau comme source de vie ; le droit à l’air pur ; le droit à la pleine santé ; le droit d’être exempts de contamination, de pollution et de déchets toxiques ou radioactifs ; le droit de ne pas être génétiquement modifiés ou transformés d’une façon qui nuise à leur intégrité ou à leur fonctionnement vital et sain ; le droit à une entière et prompte réparation en cas de violation des droits reconnus dans la présente Déclaration résultant d’activités humaines. 2) Chaque être a le droit d’occuper une place et de jouer son rôle au sein de la Terre Mère pour qu’elle fonctionne harmonieusement. 3) Tous les êtres ont droit au bien-être et de ne pas être victimes de tortures ou de traitements cruels infligés par des êtres humains. Article 3 : Obligations des êtres humains envers la Terre Mère 1) Tout être humain se doit de respecter la Terre Mère et de vivre en harmonie avec elle. 2) Les êtres humains, tous les États et toutes les institutions publiques et privées ont le devoir : a) d’agir en accord avec les droits et obligations reconnus dans la présente Déclaration ; b) de reconnaître et de promouvoir la pleine et entière application des droits et obligations énoncés dans la présente Déclaration ; c) de promouvoir et de participer à l’apprentissage, l’analyse et l’interprétation des moyens de vivre en harmonie avec la Terre Mère ainsi qu’à la communication à leur sujet, conformément à la présente Déclaration ; d) de veiller à ce que la recherche du bien-être de l’homme contribue au bien-être de la Terre Mère, aujourd’hui et à l’avenir ; e) d’établir et d’appliquer des normes et des lois efficaces pour la défense, la protection et la préservation des droits de la Terre Mère ; f) de respecter, protéger et préserver les cycles, processus et équilibres écologiques vitaux de la Terre Mère et, au besoin, de restaurer leur intégrité ; g) de garantir la réparation des dommages résultant de violations par l’homme des droits intrinsèques reconnus dans la présente Déclaration et que les responsables soient tenus de restaurer l’intégrité et la santé de la Terre Mère ; h) d’investir les êtres humains et les institutions du pouvoir de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres ; i) de mettre en place des mesures de précaution et de restriction pour éviter que les activités humaines n’entraînent l’extinction d’espèces, la destruction d’écosystèmes ou la perturbation de cycles écologiques ; j) de garantir la paix et d’éliminer les armes nucléaires, chimiques et biologiques ; k) de promouvoir et d’encourager les pratiques respectueuses de la Terre Mère et de tous les êtres, en accord avec leurs propres cultures, traditions et coutumes ; l) de promouvoir des systèmes économiques qui soient en harmonie avec la Terre Mère et conformes aux droits reconnus dans la présente Déclaration. Article 4 : Définitions Le terme “être” comprend les écosystèmes, les communautés naturelles, les espèces et toutes les autres entités naturelles qui font partie de la Terre Mère. Rien dans cette Déclaration ne limite la reconnaissance d’autres droits intrinsèques de tous les êtres ou d’êtres particuliers.

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